Les chroniques de Spawn n°3 (Todd Mc Farlane, Brian Holguin, Angel Medina)

 

 


On reste dans le monde fascinant du comics mais en passant de Marvel à Delcourt pour déguster « Les chroniques de Spawn n°3 » de Todd Mc Farlane/Brian Holguin (scénario) et Angel Medina (dessins).

Sorti en 2005, « Les chroniques de Spawn n°3 » montre l’embarra de la sorcière Nyx après qu’elle ait dérobé une partie du pouvoir de Spawn pour honorer un marché avec un mystérieux démon appelé N’zzezheaal.

Mais le dialogue tourne court lorsque Spawn est attaqué par le Rédempteur, un ange envoyé pour le tuer qui met en sécurité Nyx et engage un combat acharné.

Même diminué Spawn reste redoutable et mêlant force, ruse et instinct de survie parvient à triompher de son bourreau céleste, qu’il épargne malgré tout après lui avoir tranché les elles au moyen de son propre glaive rédempteur.

Laissée seule, Nyx cède à la pression de N’zzezheaal en réalité Maleboglia en personne qui sous l’aspect d’un homme en blanc, lui ravit son pouvoir magique pour prendre le dessus sur Spawn.

Très cruellement, Maleboglia capture Spawn et le torture, jouant avec les souvenirs douloureux de sa femme Wanda avant de les faire disparaitre à tout jamais.

Privé de ses attributs infernaux, Spawn est finalement relâché sous les traits d’Al Simmons et erre comme un vagabond sur les routes des États-Unis.

On change ensuite d’univers avec Marc Andreyko (scénario) et Scott Morse (dessins) pour découvrir avec plaisir les enquêtes de Sam Burke et Twitch Williams, les deux super flics intègres de Spawn, qui bénéficient eux aussi de leur propre série.

Après sa fille Lauren mystérieusement enlevé, Twitch perd son fils Max assassiné sous ses yeux.

Sam l’assiste sobrement dans son deuil comme la plupart de ses collègues policiers.

Perturbé, Twitch voit son ex petite amie le docteur K.C Rory pourtant morte lors de l’enterrement et reçoit ensuite un coup de fils anonyme particulièrement menaçant vis-à-vis de sa fille, laissant entrevoir comme mobile une vengeance personnelle.

Le policier vide ensuite son chargeur sur une voiture folle cherchant à l’écraser et découvre que K.C était encore au volant.

Le mystère s’épaissit…

En conclusion, avec de pareils artistes, « Les chroniques de Spawn n°3 » ne peut que séduire en proposant ni plus ni moins qu’un combat flamboyant entre un ange et un démon sous le regard calculateur du Diable en personne et prolonge le plaisir avec le duo de flics Laurel et Hardy prenant lors autonomie par rapport à la star crée par Mc Farlane.

Dessins puissants et étincelants de Medina, ambiance plus sombre et dépouillée du coté de Morse : le lecteur se régale !

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