Wonder woman, chapitre 1, les liens du sang (Brian Azzarello, Cliff Chiang)

 

 


Fraichement sorti en 2012, voici « Wonder woman, chapitre 1, les liens du sang » qui revisite le mythe de DC comics sous la plume de Cliff Chiang et un scénario de Brian Azzarello.

L’histoire se situe dans de multiples villes du globe et Wonder woman (alias Diana Prince) est appelée au secours par une jeune femme de Virginie appelée Zola après avoir lutté pour défendre sa vie contre deux Centaures.

Wonder woman se téléporte sur place et affronte vaillamment les deux monstres, et parvient à les mettre en fuite en tranchant le bras du plus féminins des deux.

Elle découvre sur place Hermès le messager des dieux, grièvement blessé aux jambes et à l’abdomen pour avoir défendu Zola.

Wonder woman refuse d’abandonner sur place le dieu mourant et l’emmène en sécurité sur l’ile du paradis ainsi que Zola, mortelle enceinte de Zeus et donc sujette au courroux de sa femme jalouse, la déesse mère Héra.

Sur l’ile des Amazones, Wonder woman retrouve sa mère la reine Hippolyte doit relever le défi d’Aleka une robuste guerrière dont elle triomphe en duel singulier.

Pourtant les Amazones sont victime d’une attaque de grand envergure perpétrée par la déesse Eris, envoyée par sa mère Héra pour la venger.

Dotée de pouvoirs terrifiants qui poussent les guerrières à s’entre tuer et d’une taille de géante, Eris joue avec Wonder woman, lui révélant sa véritable origine, elle aussi fille de Zeus, ce que confirme Hippolyte séduite par l’une des nombreuses incarnations que revêt le père des dieux pour séduire les femmes.

Après avoir corrigé Aleka rivale évidente qui prétextait une corruption de l’ile pour expliquer la massacre des Amazones, Wonder woman quitte l’ile avec Zola, Hermès rétabli et Eris toujours versatile pour se rendre à Londres ou elle se détend devant un concert de heavy metal.

C’est donc Héra en personne qui se déplace sur l’ile du Paradis pour châtier Hippolyte en la changeant en statue de pierre.

Dans l’autre partie du globe, Apollon étonnant noirci tente de s’allier à son frère Arès pour prendre le pouvoir laissé vaquant par Zeus, disparu mystérieusement.

Les deux frères de Zeus ne sont pas les seuls à avoir des revendications puisque c’est Poséidon en personne qui surgit des flot à Londres sous l’aspect d’un gigantesque monstre marin pour revendiquer le pouvoir laissé par son frère.

Malgré sa force et son courage, Wonder woman a le dessous face au dieu des mers, aidé de surcroit par Hadès qui s’infiltre lui par les égouts et rencontre un homme mystérieux, Lennox, ancien militaire qui semble en savoir beaucoup sur cette histoire de conflit des dieux.

Repoussée par Poséidon, Wonder woman affronte de nouveaux les terribles Centaures d’Héra.

Le dénouement a lieu dans les égouts ou se trame une négociation entre les plus puissants dieux, Héra, Poséidon et Hadès.

Mais Wonder woman réagit vite, aidée par Lennox qui subtilise un parcelle des flammes d’Hadès pour envoyer Héra en enfer et lui échapper en profitant du bâton de voyageur d’Hermès.

Poséidon et Hadès menaçant quittent la scène mais Apollon surgit, ravissant de ses sombres tentacules la malheureuse Zola.

Suite au prochain numéro…

En conclusion, « Wonder woman, chapitre 1, les liens du sang » tente tant bien que mal de proposer une relecture des aventures de sirène musculeuse et sexy de DC comics sans réellement passionner.

La bonne vieille mythologie grecque est ici mise à contribution dans une histoire d’adultère et de rivalité divine…

Rien de bien nouveau donc du coté du scénario et grosse déception sur le style pauvre et enfantin d’Azarello qui nuit pour moi grandement au plaisir de la lecture.

On pourra donc passer sur cette pale resucée de l’héroïne amazone…

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