Bébé, mode d'emploi (Greg Berlanti)
Changement radical de registre avec « Bébé, mode d’emploi » de Greg Berlanti.
Sorti en 2010, « Bébé, mode d’emploi » est pratiquement un copié/collé de « En cloque, mode d’emploi » sorti trois années auparavant.
Dans cette comédie américaine légère, deux trentenaires célibataires que tout oppose ou presque notamment un premier rendez vous arrangé catastrophique, se retrouvent tuteurs d’un bébé Sophie après la mort accidentelle de ses parents, Peter et Alison Novack (Hayes Mc Arthur et Christina Hendricks).
Holly Berenson (Katherine Heigl) est propriétaire d’une boulangerie et courtise un sémillant client docteur Sam (Josh Lucas) tandis que Eric Messer (Josh Duhamel) est un play boy travaillant dans le milieu du basket ball, jouant de son physique avantageux pour multiplier les aventures.
Faisant fi de leur animosité réciproque, les deux célibataires vont emménager dans la maison des Novack et tenter d’élever au mieux Sophie.
L’apprentissage du rôle de parents va être dur et les doutes nombreux pour ce couple mal assorti et mal préparé avec la pression des voisins s’exerçant : un couple homo George (Andy Buckley) et Gary (Bill Brochtrup) , Josh (Will Sasso) un ancien athlète bedonnant et sa femme blonde entre deux âges et enfin une grosse femme Dee Dee (Melissa Mc Carthy) menant la vie dure à Scott (Andrew Dally) un petit homme sans personnalité relégué à changer les gosses.
Contre toute attente, Eric et Holly vont se piquer au jeu et finir par devenir amants sur fond d’excès alcoolisés et drogués.
Malheureusement, Eric va accepter une promotion à Phoenix et laisser Holly seule qui a renoncé à un projet d’agrandissement professionnel pour se consacrer à Sophie.
Lorsque Eric revient pour Thanksgiving, il trouve Sam installé, la luxueuse maison en vente et fait une scène de ménage à Holly qui regrette amèrement son départ.
Poussée par un étrange revirement de l’assistance sociale Sarah Burns (Janine Groff), Holly court après Eric qui s’apprête à prendre un avion de retour pour Phoenix et le manque, pour finalement le retrouver dans la maison.
L’évidence s’impose donc et un véritable couple se forme donc avec un bébé à la clé.
En conclusion, « Bébé, mode d’emploi » marche sur les traces de « En cloque mode d’emploi » et perd donc en effet de surprise ou en saveur, car l’homme est ici doté d’un physique de mannequin tandis que dans le précédent opus on avait affaire à un geek attachant mais plutôt repoussant physiquement.
Les bonnes vieilles recettes sont donc de mise pour ce divertissement léger et bien interprété, avec cependant parfois l’agaçante sensation de politiquement correct qui ressurgit, Berlanti n’étant pas Appatow.
A réserver donc pour un public relativement peu exigeant.
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