Ultimate X-men n°49, pouvoir absolu (Robert Kirkman, Harvey Tolibad, Aaron Coleite, Mark Brooks)

 

 


Suite logique de l’épisode précédent, « Ultimate X-men n°49, pouvoir absolu » voit le jour en 2008 avec Robert Kirkman au scénario et Harvey Tolibad aux dessins.

Métamorphosée en Phénix, Jean Grey déchaine son pouvoir sur Apocalypse et ce n’est pas de trop, tant le mutant aux pouvoirs gonflés par une technologie céleste, résiste à un premier assaut, manquant de surprendre une des plus puissantes créatures de l’univers !

Après un combat dantesque, Apocalypse finit par se trouver logiquement surclassé et implore la pitié du Phénix qui le laisse en vie bien que anéanti.

Avant de partir, Phénix remodèle ensuite la réalité, redonnant vie à Angel, son bras à Wolverine et charge le Professeur X de changer le monde.

On souffle ensuite avec un épisode crée par Aaron Coleite sur des dessins de Mark Brooks, montrant les X-men agressés chez eux par la Division alpha pour récupérer l’un des leurs, Véga qui est l’amant de Colossus.

Les X-men sont rapidement tenus en échec par des adversaires dont les pouvoirs ont été augmentés par une drogue mutante appelée le banshee, Wolverine étant projeté par une rafale de Vindicator à des dizaines de kilomètres, la demi déesse Harfang surclassant les pouvoirs élémentaux de Tornade, tandis que la férocité de Sasquatch surprend Malicia et que Shaman tient tranquillement en échec les pouvoirs conjugués de Cyclope et Havok.

Vega est donc enlevé au grand damne de Colossus qui a le cœur brisé et revit un passé difficile avec la fuite de son foyer familial en Sibérie suite à la découverte de son homosexualité et les premières injection de banshee pour doter son corps de métal d’une force surhumaine.

Vexé que ses coéquipiers ait découvert son addiction au banshee, Colossus tente maladroitement de justifier sa position puis préfère quitter l’équipe pour retrouver Véga à l’aide de X-men à l’étrange aspect.

En conclusion, « Ultimate X-men n°49, pouvoir absolu » place la barre encore un peu plus haut que le précédent avec un affrontement anthologique entre Jean Grey transformée en Phénix et Apocalypse, qui finit par s’incliner non sans opposer une honorable résistance à une puissance supposée sans égal.

L’influence positive du Phénix se fait ensuite sentir sur le groupe une fois la menace de l’horrible Apocalypse écartée.

Si le style trop propre Brooks ne contient pas la grandeur maléfique de celui de Tolibad, il n’en demeure pas moins suffisamment efficace pour donner un nouvel allant aux X-men pour aborder une nouvelle aventure face aux éternels frères jumeaux de la Division alpha sur fond d’addiction aux drogues et d’homosexualité de Colossus.

Le parti pris audacieux de faire de Colossus, colosse russe et artiste torturé un homosexuel enragé par la perte de son amant a de quoi surprendre et décevoir ceux qui comme moi voyaient dans ce colosse de métal un modèle de tranquille virilité masculine.

A vouloir trop être moderne …

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