Ant-man (Peyton Reed)

 


Autre film de super héros passé un peu plus inaperçu que les autres, voici « Ant-man » de Peyton Reed.

Sorti en 2015, « Ant-man » exploite pourtant un des plus vieux personnages Marvel qui soit et un des membres fondateurs des Vengeurs dans les années 60.

L’histoire est celle du Docteur Hank Pym (Michael Douglas) scientifique génial qui quitte Stark industries dans les années 80 après avoir mis au point un procédé révolutionnaire permettant de faire rétrécir des êtres vivants à l’état d’insectes.

Refusant que son invention serve des dessins militaires pour créer des super soldats indétectables, Pym se retire donc avec fracas jusqu’à ce qu’en 2015, un cambrioleur et électronicien surdoué franchement sorti de prison, Scott Lang (Paul Rudd) soit contraint de réaliser un casse dans sa maison.

Aidé par deux acolytes latinos faire valoirs dont son copain le baratineur Luis (Michael Pena), Lang déjoue tous les complexes systèmes de sécurité de la maison de Pym et récupère un casque et un étrange costume lui permettant de rétrécir jusqu’à a la taille d’une fourmi.

Capturé par la police, Scott reçoit l’aide de Pym vieilli qui communique avec lui par le casque et lui apprend à contrôler ses pouvoirs en tirant profit de sa force resté celle d’un être humain et de faculté de commander à toutes les variétés de fourmis : volantes ou piquantes ou intelligentes.

Lang reçoit également un entrainement de close combat par l’intermédiaire de Hope (Evangeline Lilly) la fille de Pym et est chargé de récupérer le Yellow jacket un costume de combat mis au point par son ancien associé Darren Cross (Corey Stoll) directeur de Pym industries qui cherche fiévreusement à finaliser le processus de réduction à des fins militaires ou pire à une vente à l’organisation criminelle H.Y.D.R.A.

Criblé de dettes et en difficulté avec son ex femme Peggy (Judy Greer) qui élève sa fille Cassie (Abby Ryder Forston) avec un policier appelé Paxton (Bobby Cannavale), Lang accepte une mission de récupération d’un composant électronique et doit utiliser toutes les capacités du costume et des fourmis pour pénétrer dans le QG des Vengeurs ou est entreposé le butin recherché.

Après avoir affronté le Faucon rouge (Anthony MacKie) gardien des lieux et endommagé ses ailes mécaniques pour s’échapper, Lang est chargé par Pym de pénétrer dans le laboratoire de Cross pour récuperer le Yellow jacket, enfin capable de rétrécir.

Mais il tombe sur un piège et affronte Cross armé du costume qui semble avoir les mêmes pouvoirs que lui avec en plus des rayons lasers mortels.

Après une lutte intense dans le micro monde, Cross est finalement temporairement neutralisé par un piège à moustique puis se ressaisit pour prendre en otage Cassie.

Lang est alors contraint de relancer le combat face à Cross et réussit à le vaincre en se miniaturisant jusqu’à un niveau subatomique lui permettant de court-circuiter le Yellow jacket.

Lang ressort vidé et choqué de ce voyage périlleux qui avait couté la vie à Janet Pym la femme de Hank avec qui il faisait équipe en tan que super héros.

Il se réconcilie avec Paxton et obtient un droit de visite de Cassie puis apprend par Luis que les Avengers le recherchent.

Avant de terminer, Hank propose le costume de la Guêpe à sa fille Hope.

En conclusion, « Ant man » ou l’Homme fourmi a toujours été le Vengeur pour lequel j’avais le plus de mépris en raison de pouvoirs que j’estimais ridicules par rapport à Hulk, Thor ou Iron-man.

A ma grande surprise, Reed se sort honorablement de l’exercice, construisant à partir d’une histoire simpl(iste) de super héros un film surtout renversant par la qualité de ses effets spéciaux.

Michael Douglas apporte ici toute sa stature et contribue fortement à épauler un Paul Ruud parfait en anti héros paumé endossant le costume d’un autre.

« Ant man » n’est donc pas un classique du film de super héros comme pourraient l’être « Avengers », « X-men » ou les meilleurs « Hulk », « Iron-man » mais crée une petite surprise en tirant convenablement son épingle du jeu.

Beaucoup moins fun et créatif néanmoins que le phénomène « Deadpool » !

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