The boys, saison 1, épisode 6 (Eric Kripke)

 



Dans « The boys, saison 1, épisode 6 » ,

Contrainte par la Vougth de participer à un rassemblement chrétien, Annie (Erin Moriarty) se prête tout d'abord au jeu avant d'exploser en direct d'un show TV ou elle affirme son émancipation, son scepticisme par rapport à la religion et surtout avoir été violée par un des 7.

La peur d'un scandale réfrène les désirs de sanction de Madelyn (Elisabeth Sue) qui finalement pousse l'Homme poisson (Chace Crawford) à faire une déclaration publique dans laquelle il demande pardon.

Bill (Karl Urban) et la Crème (Laz Alonzo) enlèvent ensuite Mesmer (Haley Joel Osment), un ancien jeune super héros, mais revenu dans un relatif anonymat en devenant adulte

Faisant pression sur la garde de sa fille, le Crème obtient la coopération de Mesmer pour découvrir le passé de Kimiko par simple toucher.

Malgré un poignet cassé, l’expérience révèle le passé de guerillera terroriste de Kimiko qui semble avoir été choisie par la Vought pour devenir une super criminelle.

Mais malgré ses révélations, le petit groupe comprend qu'aucune autorité gouvernementale n'osera enquêter sur la toute puissante Vought en raison de la menace que représente les super héros.

Du coté de l'élite, le Protecteur (Antony Starr) avoue à Madelyn son dégout d'incarner un personnage complètement fabriqué d'américain moyen mais la dirigeante qui semble disposer d'un fort impact psychologique sur son amant parvient à le convaincre de rentrer dans le rang.

Lorsque Mesmer le contacte par opportunisme, il parvient à identifier Bill comme une menace.

En conclusion, « The boys, saison 1, épisode 6 » enrichit par touches l'histoire en rassemblant les preuves d'une machination de la Vought pour créer super héros et super criminels dans le but de justifier son existence et ses profits.

L'aspect « marketing » si puissant auprès des multinationales est remarquablement mis en valeur, avec des personnages charismatiques complètement fabriqués pour coller aux archétypes des valeurs américaines.

Les super héros « has been » tombés dans un semi anonymat sont également bien trouvé, tel l'Hypnotiseur, bien loin de l'athlétique charisme du Protecteur, et incarnant plutot un quadra bedonnant et séparé de sa fille.

Impressionnant, dérangeant et inquiétant !

Commentaires