Batman v Superman : l'aube de la justice (Zack Snyder)

 


Grand fan de Zack Snyder, je suis allé voir avec plaisir « Batman v Superman : l’aube de la justice » à sa sortie en 2016.

L’histoire assez confuse commence par l’implication de Superman (Henry Cavill) dans une série de meurtres commis dans le désert Saharien alors qu’en réalité le super héros n’a fait que porter secours à son amour Lois Lane (Amy Adams), capturée par un chef de guerre terroriste qu’elle cherchait à interviewer pour le Daily planet.

Superman sauve Lois mais une mystérieuse organisation dirigée par le mercenaire russe Anatoli Knyazev (Callan Muvley) massacre les hommes pour lui faire porter le chapeau.

Vivant en couple avec Clark Kent l’alter égo journaliste de Superman, Lois comprend que le gouvernement américain est probablement impliqué dans cette manœuvre afin de contrôler celui qui se prend pour un dieu ou un messie en devant rendre de compte à personne.

Il est vrai que le violent combat de Superman contre le général Zod (Michael Shannon) a causé d’énormes dégâts humains et matériels à la ville de Métropolis, ce qui provoque l’inimité de Bruce Wayne (Ben Affleck) dont l’immeuble de sa société est détruit, tuant ses employés et en laissant d’autres infirmes, comme Wallace Keefe (Scott Mc Nairy) qui y laisse ses jambes.

Le milliardaire torturé hanté par la mort de ses parents, qui rode la nuit dans les docks de Métropolis sous les traits de Batman pour rendre une justice expéditive n’est pas non plus apprécié de Kent, qui désire sans succès rendre publique le phénomène.

Le deux hommes se croisent à un gala de Lex Luthor (Jesse Eissenberg), le jeune et excentrique PDG de Lexcorp, une société high tech proposant au gouvernement américain d’exploiter des gisements de kryptonite, pour construire une arme anti Superman.

Aidé par son majordome Alfred Pennyworth (Jeremy Irons) qui supervise depuis la base secrète de son manoir ses activités, Wayne tente de pirater les données de Luthor mais se fait voler son appareil électronique par une brune longiligne Diana Prince (Gal Gadot) qui lui remet finalement en se montrant incapable de décrypter le système de protection des fichiers.

Après avoir vécu un rêve fou ou Batman est capturé dans le désert par Superman qui tue impitoyablement ses hommes, Wayne parvient à l’aide de sa puissante technologie à lire les fameux fichiers révélant les liens entre Knyazev et Luthor fournisseurs des armes à la CIA dans l‘opération du désert contre Superman, puis l’existence de quatre méta-humains, dont Diana Prince, une super héroïne déjà vivante en 1918 sous les traits de Wonder woman. Le refus de la sénatrice June Finch (Holly Hunter) d’exploiter la kryptonite force Luthor a employer les grands moyens en faisant exploser le tribunal chargé d’évaluer la culpabilité de Superman dans la trouble affaire des meurtres du désert.

Keefe, brisé par son infirmité, transporte la charge explosive dans le fauteuil roulant que lui a crée Luthor.

Seul survivant à l’horreur, Superman devient de plus en plus suspect aux yeux de l'opinion publique.

Mais Batman parvient à dérober la kryptonite de Luthor placée dans un cargo en utilisant les fantastiques capacités offensives et défensives de sa Batmobile.

Dans sa fuite, il croise Superman qui l’humilie en le corrigeant sévèrement et jure de se venger.

Vexé par cette perte, Luthor tente finalement une expérience audacieuse sur le corps du général Zod en mélangeant son propre sang à celui du kryptonien puis augmente la pression sur son ennemi en enlevant sa mère Martha Kent (Diane Lane) afin de lui proposer un chantage infernal : tuer Batman en moins d’une heure pour revoir sa mère vivante.

Pris au piège, Superman tente de parler à Batman qui rendu furieux par sa précédente défaite a prévu un dispositif spécial pour le tuer.

Au début du combat, Superman prend logiquement l’avantage sur Batman par ses pouvoirs insurpassables mais Batman qui utilise un exosquelette renforçant sa force et sa résistance, place ensuite des cartouches de kryptonite afin de l’affaiblir pour reprendre l’avantage.

Superman souffre et finit par être surclassé par un Batman déchainé qui l’entraine dans des bas fonds pour le tuer à l’aide d’une lance de kryptonite pure.

Mais le nom de Martha, étant le même que celui de sa mère, le détourne de son acte fou et le pousse à aller la libérer.

Utilisant sa Batwing, Batman prend d’assaut seul un entrepôt puissamment gardé, décimant les mercenaires de Luthor au corps à corps.

Il libère Martha et tue Knyazev qui explose après avoir voulu bruler sa victime.

Luthor déploie alors son ultime carte, Doomsday, la créature hybride qu’il a crée pour tuer Superman.

Ce monstre invincible surclasse Superman qui désespéré l’amène dans l’espace pour tenter de s’en débarrasser.

Le gouvernement américain profite vicieusement de l’occasion pour placer une frappe nucléaire mais le missile assomme Superman et ne fait que renforcer par mutation Doomsday qui revient sur terre chargé à bloc d’une énergie surnaturelle.

Batman se retrouve alors seul pour lutter avec sa Batwing contre un adversaire invincible.

Il reçoit l’aide de Wonder woman, magnifique guerrière qui avec son bouclier et son épée tient tête à la brute le temps que Superman revienne sur terre pour l’ultime combat.

Batman oriente ensuite Lois et Superman sur la lance kryptonite comme seule arme capable de tuer Doomsday.

Tandis que Wonder woman retient le monstre avec son lasso magique, Superman lui plante la lance dans le corps mais est lui-même transpercé par la griffe de son adversaire.

Il se sacrifie donc pour tuer Doomsday.

La mort de Superman est vécu comme un drame national mais alors que la nation enterre un cercueil vide, Clark Kent est réellement enterré discrètement auprès de la famille Kent dans le Kansas.

Présents à ses funérailles discrètes, Batman et Wonder woman décident de contacter les autres méta humains : Flash, Cyborg et Aquaman en prévision d’un futur qu’ils devient incertain sans le meilleur défenseur de l’humanité.

Leur intuition semble se confirmer puisque Luthor emprisonné et instable, invoque l’arrivée d’une nouvelle et lointaine menace extraterrestre…

En conclusion, « Batman v Superman : l’aube de la justice » est un film dont on attendait beaucoup car présentant la rencontre des deux plus grands héros de l’univers DC comics mise en scène par le réalisateur le plus talentueux du moment dans l’univers du comic pur et dur.

Dans sa première partie le film déçoit : histoire incroyablement complexe, difficile à suivre et bancale… l’action de déroule lentement, les ingrédients ont du mal à se mettre en place et tout partait bien artificiel malgré quelques scènes visuellement extraordinaires représentant la grande force de Snyder.

Puis vient le combat tant attendu et un Batman alourdi et plus massif que Superman trouvant enfin la faille face à ce héros trop lisse et parfait.

Les combats au corps à corps sont impressionnants, intense et bien hardcore avec un Batman finalement convaincant en héros habile qui triomphe en prenant des coups…

Avec Doomsday , la Némésis de Batman on bascule dans une dimension supérieure avec des combats exceptionnels dans lesquels l’alliance Superman-Wonder woman-Batman contre une menace planétaire enfin digne d’un film de super héros.

Le sacrifice de Superman émeut, tout comme le recueillement de ce qui formera ensuite l’ossature de la ligue de justice.

Snyder ménage donc ses effets en laissant la porte ouverte à encore plus grand encore et à l’arrivée d’autres héros jusqu’alors non exploités par DC.

A l’arrivée un film somme toute inégal, laborieux dans sa première partie et grandiose dans sa seconde avec toute la puissance visuelle du génial Snyder.

De quoi regonfler DC pour une dizaine d’années ?

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