J. Edgar (Clint Eastwood)

 

 


Sorti en 2011, « J. Edgar » est un nouveau film du réalisateur Clint Eastwood.

Ce film se concentre sur l’histoire de J. Edgar Hoover qui dirigea le FBI de 1924 à sa mort en 1972, ce qui représente une longévité record à la tête d’une des organisations les plus complexes et puissantes du monde.

Hoover (Leonardo di Caprio) à la fin de sa vie met en scène sa propre histoire en faisant rédiger ses mémoires à de jeunes agents du FBI, tandis que le Hoover jeune s’entoure de Helen Grady (Naomi Watts) sa secrétaire et Clyde Tolson (Armie Hammer) son ambitieux bras droit.

Le trio s’attaque aux activistes communistes qui représentent à l’époque une véritable menaces pour la sécurité intérieure des Etats-Unis et fait pression pour modifier les lois visant à expulser des américains sympathisants.

Puis vient la lutte contre la criminalité, notamment les braqueurs de banque violents et déterminés.

Hoover s’illustre en faisant procéder à des arrestations spectaculaires.

L’affaire la plus délicate qu’il reçoit est l’enlèvement du jeune fils de l’aviateur Charles Lindbergh (Josh Lucas).

Malgré la suspicion du père à son égard, Hoover met tout en œuvre pour retrouver l’enfant et dote le FBI d’experts scientifiques pour décupler l’efficacité de leurs enquêtes.

Ceci ne sauve pas la vie de l’enfant mais permet de confondre le criminel d’origine allemande Bruno Hauptmann (Damon Herriman), qui est condamné à mort après un procès retentissant.

Hoover parait tout entier dévoué à son travail et doit attendre la mort de sa mère l’influente Anne Marie (Julie Dench) pour vivre son histoire d’amour homosexuelle avec Clyde.

Mais les temps changent, Kennedy et Luther King que Hoover détestait sont assassinés ce qui permet à Nixon (Christopher Syer) d’accéder à la présidence.

Hoover vieux et malade sait qu’il ne pourra pas compter avec ce président qui ne lui est pas favorable.

Clyde lui aussi diminué après un AVC lui conseille de céder la place ce dont le vieux lion ne peut se résoudre.

Il trouve son amant mort dans sa chambre et les hommes de Nixon ne trouveront aucun des dossiers de Hoover, détruits par la fidèle Gandy sur instruction de son patron.

En conclusion, « J. Edgar » est un film de plus à mettre au crédit d’Eastwood. L’Œuvre est ici traitée de manière ultra classique voir engoncée, avec reconnaissons le une réalisation sobre et hyper soignée.

Di caprio est la star incontestable et reçoit une occasion en or de faire valoir son talent protéiformes en jouant un homme de pouvoir homosexuel ambitieux puis vieux, bedonnant et malade.

Filmé à la manière d’un très long polar dont l‘intrigue autour de la recherche d‘un , le film m’a assez peu intéressé tant au niveau du fond et de la forme.

Malgré sa maitrise technique, le cinéma d’Eastwood vieillit et marque le pas, réussissant meme à rendre ennuyeuse l'histoire du FBI…

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