The loveless (Kathryn Bigelow)
Sorti en 1982, « The loveless » est le premier long métrage de Kathryn Bigelow.
Nous sommes à la fin des années 50 et Vance (Willem Dafoe) un jeune motard sortant à peine de prison, s’arrête dans un drive in perdu au milieu de nulle part pour attendre ses amis.
Il a entre temps détroussé une femme en panne sur une petite route, après l’avoir préalablement secourue.
Blouson noir, gomina et grosse Harley, Vance prend un repas copieux et se fait remarquer par les employés de l’établissement qui n’aiment pas sa dégaine de jeune voyou.
Lorsqu’il est rejoint par trois autres membres, le teigneux Davis (Robert Gordon), sa petite amie aussi sexy que vulgaire Debbie (Tina L’hotsky) la situation empire et l’attente des retardataires avec une moto en panne devient pénible.
Malgré l’arrivée des motards en panne, Davis reste enragé car inquiet de rater un grand rassemblement à Daytona et se dispute avec Ricky (Danny Rosen) le motard incriminé.
Quand finalement Vance parvient à convaincre un vieux mécanicien du coin de changer la chaine de la harley en panne, il tombe par hasard sur Telena (Marin Kanter) une jeune fille sexy et rebelle roulant en décapotable rouge.
Le courant passe bien entre les deux et une virée improvisée s’organise se soldant par une nuit d’amour au motel.
Mais Vance ignore que Telena est la fille de Tarver (J Don Ferguson) un des habitants les plus conservateurs de la bourgade.
Fou de rage, Tarver ouvre le feu sur la décapotable et ramène de force sa fille.
Restant en meute menaçante face à une population de plus en plus hostile, les motards font une dernière fois la fête dans un bar local mais cette provocation est de trop pour John qui sort un fusil pour tuer ces types qui l’insupportent.
Mais alors qu’une fusillade est prête à éclater dans le bar, Telena surgit et tue son propre père, lui faisant payer pour toutes ses années ou il l’avait violée.
Incapable d’assumer son geste, elle se tue ensuite dans sa propre voiture.
Tristes, Vance et sa bande quittent la nuit tombée le bar et la ville, à la recherche de nouvelles aventures…
En conclusion, « The loveless » est un petit film sans grande envergure remarquable surtout pour ses acteurs charismatiques, Willem Dafoe en tête, parfait en rebelle hautain et désœuvré et son ambiance rock ‘n’ roll et drive des années 50.
Malgré son coté sympathique, il reste à des années lumière de son modèle, « L’équipée sauvage » de Lazlo Benedek.
A voir comment un premier film insolent et provocateur d’une jeune réalisatrice qui fera par la suite beaucoup mieux !
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