Démineurs (Kathryn Bigelow)

 


Film choc multi récompensé, « Démineurs » de Kathryn Bigelow sort en 2009.

Nous sommes ici en plein milieu de la seconde guerre d’Irak en 2004 ou on suit une équipe de démineurs ouvrant la route pour l’US army afin de la débarrasser des multiples Engins Explosifs Improvisés qui jonchent les rues de Bagdad, prenant pour cible les soldats mais également les populations civiles.

Après la mort du sergent Thomson (Guy Pierce) tué lors d’une opération de déminage à hauts risques effectuée lui-même pour pallier à la défaillance d‘un robot, le sergent William James (Jeremy Renner) prend le relais et démontre une incroyable dextérité couplée à une bravoure confinant à l’inconscience.

Personnage fantasque et fort en gueule, James sympathise avec le sergent Sanborn (Anthony Mackie), Owen Eldrige (Brian Geraghty) complétant l’équipe.

Ensemble, le trois hommes se tirent de situations ultra délicates, comme lorsque James désamorce un EEI relié à des multiples charges enterrées ou un autre relié au système électrique d’une voiture.

Ils sortent également victorieux d’un angoissant face à face dans le désert avec des insurgés qui les ont pris en embuscades et réussi à éliminer des chasseurs de primes en free lance.

A cette occasion, Sandborn se révèle un excellent tireur d’élite capable d’abattre un redoutable sniper adverse embusqué à 800 mètres.

Les épreuves soudent les hommes qui se défoulent en buvant et se battant entre eux le soir.

Mais la mort d’un adolescent irakien nommé Beckham (Christopher Sayegh) que James avait pris en affection va altérer son humeur surtout lorsqu’il doit déminer lui-même le cadavre piégé.

Mu par un désir de vengeance, James ne va pas hésiter à se ruer seul dans les ruelles de Baghdad pour tenter de se faire justice et son opération périlleuse va causer une grave blessure à Eldrige, qui doit se faire évacuer.

Sans avoir le temps de souffler, James qui réalise que Beckham est encore en vie, est appelé pour mission encore plus risquée consistant à sauver la vie d’un père de famille irakien transformé de force en bombe ambulante par les insurgés.

Dans une scène ultra intense, James comprend qu’il ne peut pas sauver l’homme trop fortement harnaché et parvient à sauver sa vie in extremis, protégé par son gros scaphandre.

Très affecté, Sandborn pense à raccrocher et à fonder une famille.

James rentre finalement aux États-Unis et lui aussi père de famille, finit par confier à sa femme Connie (Evangeline Lilly) son désir de repartir, finalement exaucé.

En conclusion, si « Démineurs » est un bon film, ses six oscars ont de quoi laisser perplexe.

Le scénario est extrêmement simple et tout repose sur l’intensité des scènes d’action, avec des séquences extrêmement forte de déminage ou guérillas contre des insurgés/terroristes irakiens infiltrés dans les ruelles.

L’accoutumance à l’adrénaline et au danger est certes habilement évoquée mais sans dénoter d’un traitement particulièrement original.

Je lui préfère pour ma part « Zero dark thirty » de la même réalisatrice, nettement plus complexe et encore plus haletant !

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