American hero (Nick Love)

 



Sorti en 2015 sans grand éclat, « American hero » de Nick Love prend le contre-pied des super productions hollywoodiennes consacrées aux films de super héros pour narrer les péripéties de Melvin (Stephen Dorff) un super héros raté des quartiers pauvres de la Nouvelle-Orléans qui ne fait rien d'autre de ses journées que faire la fête et se droguer.

Ce comportement irresponsable la quarantaine passée a conduit Melvin au divorce et à l'interdiction de garde de son fils Rex (Johnatan Billions), resté avec sa mère Doreen (Keena Ferguson).

Flanqué de son ami Lucille (Eddie Griffin) un ancien soldat noir en chaise roulante après une blessure de guerre en Irak, Melvin zone et semble avoir perdu le contrôle de sa vie jusqu'à ce qu'un violent arrêt cardiaque lui fasse frôler la mort.

Se reprenant, Melvin change son attitude vis-à-vis de la drogue et voit d'un mauvais œil Nathan (Coutryfied Wedman) le caïd du quartier vendre de la drogue aux enfants.

Une fois Lucille blessé par Nathan (Coutryfied Wedman), Melvin met à contribution ses facultés télékinétiques pour écraser son gang et rétablir l'ordre.

Remis enfin sur de bon rails, il obtient enfin la permission de voir Rex.

En conclusion « American hero » est un film atypique à mi-chemin entre « Breaking bad » et « Hancock ».

Love ne fait pas dans la demi-mesure, enquilles les clichés du « looser » à la pelle et cible le public jeune-urbain en faisant de son personnage principal un « bro » bien blanc trop cool, comprendre drogué et fêtard.

Les ficelles sont certes un peu grosses, mais l'originalité du film lui confère néanmoins un petit intérêt, tout comme les quelques scènes d'effets spéciaux, courtes mais efficaces.

« American hero » est donc loin d’être le film du siècle sur le monde du comics, mais bel et bien une petite curiosité.

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