Over the top (Menhaem Golan)
Dans les années 80, la mode des « action movies » bat son plein et Stallone semble marcher sur l'eau.
C'est dans ce contexte prolifique que sort « Over the top » de Menahem Golan.
Sly y incarne Lincoln Hawk, un chauffeur routier poids lourd 100% US qui retrouve malgré lui la garde de son fils de douze ans Michael (David Mendenhall) confié à une académie militaire par son grand-père après la séparation d'avec sa fille Christina (Susan Blakely).
Furieux contre la décision de Christina gravement malade, Jason Cuttler (Robert Loggia) met tout en œuvre pour remettre la main sur son petit fils y compris en tentant de corrompre Hawk.
Entre le père et le fils, la cohabitation est difficile et Hawk tente à gagner progressivement sa confiance, en l'initiant au bras de fer un sport ou il excelle, ou à la conduite de camion.
Après la mort de Christina, Cutler manœuvre pour récupérer son petit fils en écartant Hawk dont l'intervention maladroite pour le retrouver, se solde par une arrestation et un éloignement judiciaire imposé.
Mais Michael finit par découvrir la réalité sur son grand-père qui a tout fait pour éloigner Hawk le prolo de sa famille et prend la fuite pour retrouver son père, qui dispute un gros tournoi de bras de fer à Las Vegas dans l'espoir de remporter un tracteur et une somme de plus de 100 000 dollars.
Sublimé par la présence de son fils, Hawk triomphe de son rival, Hurley (Rick Zumwalt) un colosse violent et sadique.
Le film se termine sur un « happy end ».
En conclusion, « Over the top » est un film 100% américain et 200% Stallone qui ne fait pas dans la dentelle ni le second degré.
L'histoire simpliste d'une relation filiale contrariée fonctionne malgré ses gros sabots et atteint son but : mettre en avant les muscles huilés de « Sly ».
Mais le « bras de fer » ne contient ni la noblesse ni la beauté sauvage de la boxe et les matchs déroulés à grand renfort de rictus prêtent plus à rire qu'à vibrer.
Lourd, naïf mais plaisant car l'abattage et le charisme de l'athlète-acteur pèsent dans la balance suffisamment pour contenter les fans de « bourrinage » made in 80 !
Culte avec le temps ?
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