Apocalypse (Primal fear)
Déjà plus de 20 ans de carrière pour Primal fear, qui sort en 2018 « Apocalypse » a la pochette flamboyante particulièrement soignée.
Derrière les pères fondateurs du groupe on retrouve Magnus Karlsson aux claviers, Alex Beyrodt à la seconde guitare et Francesco Jovino à la batterie.
« Apocalypse » ne fait pas dans la dentelle et après une kurtissime intro, enquille directement sur « New rise » morceau au rythme certes soutenu mais ne parvenant pas à se détacher de l’écrasante production de masse des Allemands.
On se dit qu’il ne s’agit que d’un tour de chauffe pour la Formule 1 Scheepers qui commence à monter les régimes sur « The ritual » moins rapide mais beaucoup plus méchant/puissant.
Cette impression se confirme sur le magistral « King of madness » fantastique titre épique aux accents évoquant le Iron maiden des grands jours puis sur « Blood, sweat and fear » moins saillant mais livrant son lot de solos acérés, de bons refrains et de jolies montées aigues.
Excellent également dans le registre de la ballade, Primal fear enchaine avec un « Super nova » de grande classe portée par un Scheepers plus aérien et émouvant que jamais.
Ebloui et chancelant, on encaisse « Hail to the fear » lui aussi superbement mélodique puis se réveille brutalement pour subir le joug de fer du heavy metal impérial de « Hounds of justice » autre morceau de premier plan du disque.
Par la suite « The beast » plus lourd et lent, vient quelque peu enrayer cet état de grâce et on finit également par trouver longues les huit minutes de « Eye of the storm » et ses influences pseudo-classiques.
Primal fear tente de recharger la machine mais « Cannonball » manquant d’impact rate sa cible et offre une sortie en demi-teinte.
Suivront trois titres bonus, « Fight against all evil » solidement efficace, « Into the fire » sorte de démo très intéressante car s’écartant légèrement du « german model » puis « My war is over » ballade un peu fade malgré le chant toujours parfait de Scheepers.
En conclusion, « Apocalypse » ne décevra aucunement les fans du German Metal Commando, car il délivre toujours un heavy metal équilibré, dosant avec talent puissance et mélodie.
Assez impressionnant dans ses trois premiers quarts si ce n’est plus jusqu’à faire penser à l’album parfait, « Apocalpyse » contient une baisse de régime dans sa dernière ligne droite qui atténue l’impression de chef d’œuvre.
Pour les fans, les fans seulement ? Peut-être et c’est très bien comme cela !
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