Strange n°129 (Marv Wolfman, David Micheline, Len Wein, Stan Lee, Bob Brown, Jim Mooney, Jon Romita Jr, Ross Andru, Larry Lieber)
Replongée dans le passé , l'année 1980 pour être exact avec « Strange n°129 ».
Scénarisé par Marv Wolfman sur des dessins de Bob Brown/Jim Mooney, Daredevil débute par une nouvelle usurpation d'identité montre le justicier à cornes tirer sur des policiers.
Derrière ces actes se trouve le Caméléon dont les pouvoirs consistent à imiter l'apparence de n'importe qui pour commettre des méfaits.
Pris en chasse par la Torpille, héros lui aussi controversé en quête de regain de popularité, le Caméléon parvient à semer le trouble pour le voir affronter Daredevil qui lui est capable par ses sens hyper aiguisés de démêler le vrai du faux.
Après en être venu à bout, DD bénéficie finalement de la protection du courageux Torpille.
Le morceau de choix ensuite, Iron man porté par le « golden » duo David Micheline/John Romita Jr pour un affrontement dantesque contre tous ses ennemis super criminels mais d'au moins deux catégories en dessous de lui.
Malgré leur nombre, les super criminels sont inexorablement défaits mais ce qui n’empêche pas leur commanditaire, l'industriel Hammer de fuir à l'aide d'une ile transformée en hydroglisseur (!).
Ce demi-succès qui permet à Iron man de redorer un peu son blason en le blanchissant du meurtre d'un ambassadeur à l'ONU, ne résout pas les troubles intérieurs de Tony Stark, dont l'alcoolisme finit par détériorer les relations sociales au point de provoquer le départ du fidèle Jarvis des Avengers.
Spider man enfin avec Len Wein/Ross Andru, qui tente de libérer Jonah Jameson d'une prise d'otage par le Tireur, avec en joker le Punisher dont l'intervention brutale sème plus le trouble que ne résout les problèmes.
En guise de bonus, une vieillerie (1968!) signé Stan Lee/Larry Lieber, montrant Spider-man à Alger à la recherche du passé trouble de ses parents, considérés comme des espions disparus dans un accident vingt ans auparavant.
En conclusion, « Strange n°129 » est toujours largement dominé par Iron man qui combine scènes d'action bien ficelées, graphisme géniaux de Romita Jr et troubles personnels marqués de l'alter égo du héros.
En comparaison, Daredevil fait pale figure : dessins médiocres de Brown/Mooney et intrigue faiblarde avec un autre héros qui fut rapidement rangé au placard de l'écurie Marvel : la Torpille.
Enfin, Spider man se montre un peu meilleur que d'habitude même si cette version orangée et criarde du Tireur et le rôle de faire valoir du Punisher, s'avèrent plutot mal avisés.
Quant à l'épisode « historique » exhumé des archives Marvel, il fait plutot figure de bouche-trou !
Que serait donc le Strange de ces
années sans Iron man ? On peut se le demander !
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