Coffy, la panthère noire de Harlem (Jack Hill)
Les films des années 70 avec « Coffy, la panthère noire de Harlem » de Jack Hill.
Sorti en 1973, ce film montre la réaction de Coffy (Pam Grier) une infirmière partant en guerre pour raisons personnelles contre le trafic de drogue et la corruption qui gangrènent le quartier de Harlem.
Lorsqu'elle comprend que Carter (William Elliott) un policier intègre a été tabassé et laissé pour mort pour avoir refuser de se laisser corrompre, elle décide d'infiltrer le milieu du crime en se faisant passer pour une nouvelle prostituée fraichement arrivée de Jamaïque.
Elle approche d'abord King George (Robert Doqui) un dealer local qui exploite également un réseau de prostitution.
Coffy joue de son charme et se positionne comme favorite, ce qui déchaine la jalousie de Jeri (Lisa Farringer).
Introduite auprès d'Arturo Vitroni (Allan Arbus) un parrain de la Mafia, elle se fait remarquer après une violente bagarre avec Jeri, secourue par ses « collègues ».
Au lit avec Vitroni, un adepte du sado-maso qui profère des insultes racistes à son égard, Coffy tente de le tuer mais elle est maitrisée par ses gardes du corps.
Pour s'en sortir, elle accuse George qui est enlevé et tué en étant trainé derrière sa propre voiture par les tueurs de Vitroni.
Balancée par Howard Brunswick (Booker Bradshaw) un politicien dont elle était pourtant proche, Coffy est arrêtée par les tueurs de Vitroni appuyés par des policiers corrompus.
Usant de son charme, elle retarde l'heure de son exécution et s'en sort, après avoir blessé à la gorge, Omar (Sid Haig) le tueur principal de Vitroni et échappé aux policiers.
Ivre de rage elle retrouve Vitroni, le tue dans sa piscine malgré ses supplications pathétiques et termine par tuer Brunswick accomplissant sa vengeance.
En conclusion, « Coffy, la panthère noire de Harlem » est un film particulièrement marquant dans le sens ou il met en valeur une femme forte, noire de surcroit jouant dans un film de justicier, un style particulièrement en vogue dans les années 70.
Le film se distingue par son scénario simpliste, une femme seule détruisant seule un réseau mêlant tueurs, policiers et politiciens sévissant à Harlem.
La violence est omniprésente avec une cruauté appuyée mais on ressent également un aspect malsain notamment sur la sexualité avec une usage immodérée de la magnifique poitrine de Grier mais aussi avec des insultes racistes décomplexées dans l'intimité d'une chambre d’hôtel dans les derniers instants d'un règlement de compte.
La musique également très « funky » est également le reflet d'une époque.
A considérer avec distance donc, comme un vestige parfois embarrassant.
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