Fauda, saison 2, épisode 1 (Lior Raz, Avi Issacharoff)

 



Dans « Fauda, saison 2, épisode 1 », Doron (Lior Raz) séparé de Gali (Netta Garti) tente de se reconvertir sans grand succès en éleveur de chèvres.

Lors d'une transaction effectuée avec des fournisseurs arabes, lui et son père Amos (Igal Naor) tombent dans un guet-append.

Seule sa formation militaire lui permet de sortir vivant de ce traquenard. Laissant son père blessé superficiellement à la jambe, Doron demande des comptes au cheik Al Akal (Abdallah Al Akal) en pensant à une dette d'argent, mais celui-ci fait parler le marchand ayant trahi qui livre le nom, Nidal El Makdessi (Firas Nassar) le fils du cheikh que Doron a fait exploser lors de l'échange d'otages raté avec Boaz.

Doron active donc Moreno (Yval Sagal) et Ayoub (Itzik Cohen) pour localiser le terroriste qui s'est récemment illustré dans un attentat suicide contre un checkpoint israélien.

Devenu un caïd, le jeune Walid (Shadi Mar'i) est finalement parvenu à épouser Shirin (Laetitia Eido) et lui rend visite en toute clandestinité pour échapper à la surveillance israélienne.

Le marchant impliqué dans l'attaque est poussé par l'IDF à demander une rencontre à El Makdessi pour lui livrer Doron son ennemi personnel.

La rencontre programmée près de la mosquée de Naplouz tourne au fiasco, mais le jeune homme prend peur et s'enfuit et El Makdessi surprend les Israéliens en attaquant au lance-roquettes. Prenant la fuite à moto il passe en travers des mailles du filet et fait exploser la jeep de Moreno lancé à sa poursuite sur un geste impulsif.

En conclusion, fidèle au succès de la première saison, «  Fauda, saison 2, épisode 1 » frappe très fort immédiatement par une succession de scènes très fortes et un rythme haletant.

L'apparition d'un nouveau « méchant » El Makdessi est logique car s'inscrivant dans la continuité de la saison 1, le moteur de la vengeance étant simple mais efficace.

Le spectateur est donc plongé dans le bain et se retrouve pris dans l'implacable machine à essorer de la série.

Du grand art oui !

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