Down to earth (Ozzy Osbourne)
Continuation de l'hommage consacré à Ozzy Osbourne avec « Down to earth ».
Sorti en 2001, « Down to earth » et sa pochette ratée représentant un atroce messie futuriste aux faux airs de Jesus Christ, est remarquable par l'introduction du batteur Mike Bordin (Faith no More) et du bassiste Robert Trujillo (basse) aux cotés de Zakk Wylde (guitare) qui évolue déjà depuis longtemps aux cotés de la star.
« Gets me through » le morceau d'ouverture sonne comme le meilleur de la carrière d'Ozzy en solo, avec son mid tempo plutot tranquille (mais lourd), son texte intelligent et ses lignes mélodiques bien posées...
Encore plus accrocheur, « Facing hell » avec le renfort des clavieristes Scott Humphrey et Geoff Nichols est une véritable merveille de fluidité mais c'est sans doute la ballade « Dreamer » avec Mick Jones de Foreigner qui marque les esprits par sa beauté, sa profondeur et sa douceur.
Plus varié et subtil, « No easy way out » est également splendide, notamment sur les splendides envolées de Wyylde, et sans etre aussi génial, « That I have never had » demeure très plaisant avec ses quelques intonations rappelant parfois Alice in Chains.
Avec « You know (part 1) » Ozzy tire peut-etre un peu trop sur la ficelle de l'interlude larmoyant et s'enlise ensuite sur « Junkie » franchement passable pour nous ressortir une nouvelle ballade « Running out of time » assez imparable à la forte saveur de Brit-Pop.
L'ombre d'AIC plane nettement sur « Black illusion » plutot stagnant avant un joli final « Alive » et « Can you hear it ? » hantée, dans la parfaite lignée du grand Ozzy du début...
En conclusion, « Down to earth » aurait pu être un très grand album et marquer le retour conquérant du Madman dans le XXIième siècle, d'autant plus que sa première moitié (et son final également) sont d'une incroyable qualité avec de magnifiques compositions mélangeant harmonieusement gros riffs/ solos maitrisés du père Wyylde et lignes de chants toujours soignées et mélodieuses.
Dommage donc que « Down to earth » contienne un « ventre mou » et quelques titres plutot dispensables...
L'Histoire retiendra probablement les deux ballades « poids lourds » de l'album, notamment « Dreamer » devenu un des classiques du répertoire.
Mais derrière les tubes, « Down to earth » se montre fugacement influencé par le Grunge mourant d'Alice in Chains ou la Brit-Pop ce qui rehausse aussi son intérêt !
Mais ne vous méprenez pas, on passe un très bon moment musical !
Commentaires
Enregistrer un commentaire