Spider-man, l'intégrale 1967 (Stan Lee, John Romita Sr)

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Les aventures de Spider-man se poursuivent dans les années 60 dans « Spider-man, l’intégrale, 1967 » avec Stan Lee et John Romita Jr aux scénario ce dernier assurant les dessins.

Cette intégrale particulièrement riche rentre tout de suite dans le vif du sujet au cours d’ une nouvelle explication particulièrement musclée avec le Lézard (remis au gout du jour dans une version body buildée par le récent film de Marc Webb).

Pour vaincre cet ennemi particulièrement agressif désirant utiliser une armée de reptiles pour terrasser l’espèce humaine, Spider-man utilise la vulnérabilité des reptiles au froid afin de ralentir l’activité de son organisme.

Une fois inconscient, le Lézard est une nouvelle fois soigné et rendu à ses proches sous les traits du Dr Connors.

Survient ensuite un nouveau super criminel, le Shocker dont le principal pouvoir réside dans l’émission de puissantes ondes de choc au travers de ses bras.

Bien que surclassé par la puissance de son ennemi, Spider-man le vainc trop aisément en paralysant avec sa toile le mécanisme actionnant les rayons.

Coté vie privée, Peter Parker quitte le foyer de Tante May pour emménager avec Harry Osborne le fils du milliardaire Norman Osborne connu également pour être le Bouffon vert amnésique depuis son dernier combat contre le Tisseur.

Norman est pris en chasse par son ex employé l’orgueilleux Kraven, avide de revanche après avoir été vaincu par Spidey.

Spider-man doit intervenir pour protéger un Norman amnésique et particulièrement inoffensif mais est tout de même vaincu par Kraven qui use d’un dispositif lui permettant de lancer des rayons paralysants.

Puis dans une plaisante atmosphère hivernale, la vengeance de Kraven s’entremêle avec les méfaits d’un nouveau vautour Blackie Drago ex compagnon de cellule du premier Vautour.

Spider-man remis d’une vilaine fièvre tient donc tête à ses deux ennemis historiques et parvient à les mettre tous les deux KO dans une serre tropicale particulièrement adaptée au coté jungle de Kraven.

Mais le moral de Parker en prend un coup lorsqu’il s’aperçoit du naufrage de sa vie privée, ses notes en chute libre à la Fac, sa non vie sociale et l’abandon de ses proches dont la fameuse Tante May à la santé fragile.

Parker prend donc la décision de raccrocher sa carrière de super héros ce qui fait la joie du patron de presse Jonah Jameson mais plus prosaïquement du Caïd, qui voit l’occasion d’unifier sous sa coupe toutes les mafias de New York.

Pourtant devant les ravages du Caïd, ce retrait dure assez peu de temps et Parker doit de nouveau revêtir ses habits de justicier pour délivrer son ennemi Jameson retenu en otage par le roi du crime.

Après une première défaite due au gaz dissimulé dans la cravate du colosse, Spider-man parvient à se délivrer d’un piège mortel et revient à la charge contre son ennemi historique alors en pleine négociation avec Fred Foswell, ex patron du crime, brièvement reconverti en journaliste chez Jameson, avant de reprendre du service.

Cette fois Spider-man prend l’avantage sur le monstrueux criminel sans toutefois parvenir à l’arrêter.

Quand à Foswell il se rachète tardivement en se sacrifiant pour sauver Jameson d’un tir.

Plus exotique, la suite des aventures du Monte-en-l’air le voit se frictionner avec la Torche humaine avant d’accepter de tourner un film avec lui à Hollywood.

Mais sur place, le comportement anormalement agressif de la Torche, met Spidey sur la piste de son ennemi historique l’illusionniste Mysterio en équipe ici avec le Sorcier, ennemi lui plus affilié aux 4 Fantastiques.

Bien que découvert, le duo criminel se raccroche aux inventions technologiques invraisemblables du Sorcier pour tuer ses ennemis comme un immense gorille mécanique à la peau ignifugée.

Tout ceci demeure insuffisant et le duo se fait coffrer.

Dans la dernière partie de l’intégrale, Docteur Octopus refait surface avec comme intention de s’emparer d’une arme révolutionnaire crée par les scientifiques américains le Nullificateur.

Bien entendu Spider-man fait échouer les plans du Docteur, qui assez astucieusement se fait héberger comme locataire chez Tante May.

En situation délicate du fait de la proximité de sa tante, Spider-man intervient malgré tout pour vaincre Octopus et ses hommes de mains, mais le choc du combat est trop dur pour Tante May qui fait une crise cardiaque laissant un Parker ébranlé.

En conclusion, « Spider-man, l’intégrale 1967 » regorge d’aventures en tout genre s’égayant à un rythme particulièrement soutenu.

Le duo Lee/Romita Sr se décarcasse franchement en alignant ni plus ni moins que la crème des super criminels Marvel : Octopus, le Lézard, le Caïd, Kraven et le Vautour.

L’aventure avec la Torche est pour moi trop tirée par les cheveux avec comme but unique de monter un combat entre le Tisseur et la jeune tête brulée, dont on sait pertinemment qu’il n’y aura pas de vainqueur.

Dans le registre de la critique, les délires mégalo-scientifiques d’Octopus se montrent avec le recul assez risibles.

Coté graphisme, John Romita Sr n’est certes pas le plus doué des dessinateurs, mais son style tout de même puissant et sophistiqué pour l’époque ne manque pas de charme.

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