Daredevil, une vie en enfer (Saladin Ahmed, Aaron Kuder, Paul Davidson, Chris Campana, Luigi Zagaria)

 



Sorti tout récemment en 2024, « Daredevil, une vie en enfer » est une œuvre signée Saladin Ahmed (scénario) sur des dessins de plusieurs artistes.

Ici on se centre sur le personnage du Caid qui devient de plus en violent, n'hésitant pas à « faire le sale boulot » lui-meme en tuant de ses mains dans la rue tout ceux qui se mettent en travers de son chemin.

Aidé par Elektra, Daredevil cherche à retrouver Jason, un orphelin qui l'estime responsable de la mort de son père et que le Tireur essaie d'exploiter avant de disparaître brutalement.

Lorsque le duo fait face au Caid, il le découvre changé, comme possédé par une force surnaturelle et démoniaque qui le rend quasiment invincible.

Puisant dans ses convictions religieuses profondes et sincères, Daredevil parvient à exorciser le Caid et à le vaincre du même coup pour en faire un repenti plein d'humilité.

Traqué par un démon, Jason trouve refuge auprès du père Javi qui est lui-meme agressé. Devenu à son tour possédé, Jason devient une menace pour Hell's kitchen semant la mort partout ou il passe.

Daredevil sort perdant de la première confrontation et se réveille inconscient dans une chambre d’hôtel avec un assignation à comparaitre émanant de...Foggy Nelson !

En conclusion, « Daredevil, une vie en enfer » se caractérise par un scénario basique montrant un Caid possédé par le Diable avant d'atteindre la rédemption.

Les démons rodent pendant toute la durée de l'album mais mis à part les règlements de comptes sanglants et les quelques bagarres de rue avec le malfrat chair à canon habituel, on a pas grand chose à se mettre sous la dent.

Elektra fait clairement office de faire-valoir, quant au Tireur, on frise l'arnaque tant sa présence est furtive.

Alors certes Ahmed a repris tous les ingrédients d'une bonne cuisine mais en sort un plat sans grande saveur, à l'instar de cette nouvelle génération d'auteur qui marchant sur les traces des géants se montre incapable d'apporter leur propre contribution.

Du coté positif, le style graphique propre et net de Kuder, Davidson, Campana et Zagaria fait son effet, mais la multitude d'artistes les rend du coup tous inter-changeables.

Encore donc un album pour rien ? Ben pas loin.

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