Daredevil jaune (Jeph Loeb, Tim Sale)

 

« Daredevil jaune » regroupe plusieurs histoires parues entre 2001 et 2002 avec Jeph Loeb (scénario) Tim Sale (dessins).

Dans ce qui ressemble à un « reboot » on retourne vers les sempiternelles origines de Daredevil après l'exécution de son père, Jack Murdock un boxeur intègre ayant refusé de perdre un combat.

Fraichement diplômé de la Fac de droit avec son ami Foggy Nelson, Matt Murdock se mue en justicier costumé en utilisant les lambeaux du peignoir de son père.

Ils coince les auteurs Sweeney et Slade, et le principal termine sur une chaise électrique. Fixer l'ex entraineur lui aussi corrompu de son père meurt quant à lui d'une crise cardiaque dans le métro new-yorkais.

Murdock qui a été embauché pour défendre les intérêts juridiques des 4 Fantastiques, tombe sous le charme de Karen Page la nouvelle secrétaire du bureau.

Après avoir vaincu par chance Electro, Daredevil doit extirper Karen des griffes du Hibou, l'un de ses ennemis historiques mais laisse la belle à Foggy également amoureux.

Pour terminer, Daredevil met hors d'état de nuire l'Homme pourpre un criminel capable de contrôler les esprits qui s'était échappé lors de son procès.

En conclusion, « Daredevil jaune » propose une énième révision du mythe.

Niveau créativité/originalité on frôle le zéro absolu, mais dans l'exécution Loeb/Sale font un travail très propre avec une belle qualité graphique.

Si face à Electro, DD paraît surcoté, ses affrontements avec le Hibou et l'Homme pourpre sont plus dans ses cordes.

Le résultat demeure malgré tout moyen avec une histoire d'amour avortée qui elle aussi n'emmène pas le lecteur bien loin.

On ne peut regretter que les auteurs de comics n'aient pas plus de talent créatif aujourd'hui.