Foxy Brown (Jack Hill)
En 1974 sort « Foxy Brown » la suite de « Coffy, la panthère noire de Harlem » de Jack Hill.
Ici Foxy Brown (Pam Grier) récupère son petit ami Dalton Ford (Terry Carter) à l’hôpital après qu'il ait du subir une opération chirurgicale pour avoir infiltré et fait tomber un réseau de trafiquants de drogue à Harlem.
Malheureusement, Ford est retrouvé par ses ennemis et assassiné en pleine rue après une violente bagarre.
Animée par un sentiment de vengeance, Foxy se positionne auprès d'un réseau de prostituées dirigé par Stevie Elias (Peter Brown) et Katherine Wall (Kathryn Loder) dont la spécialité est de corrompre les juges pour faire libérer les gros trafiquants.
Avec une collègue Claudia (Juanita Brown), elle s'arrange pour rater sa mission de corruption du juge et la faire libérer de l'emprise du réseau, ce qui provoque la colère du couple de proxénètes.
Balancée par son propre frère Link (Antonio Fargas), un petit dealer-toxico criblé de dettes, Foxy est victime de la vengeance du couple, capturée et séquestrée dans une petite maison par des hommes de main dont la mission est de la rendre toxicomane à l'héroine.
Foxy parvient à s'extraire du piège mais Stevie se venge en tuant Link et sa maitresse.
Se sachant menacée, Foxy demande l'aide des Black panthers qui lui permettent d'éliminer cruellement Stevie et Elias.
En conclusion, « Foxy Brown » s'inscrit dans la lignée de « Coffy » et en reprend les mêmes principes : scénario basique, justice expéditive face à des pouvoirs publics inefficaces et corrompus.
La sexualité et la violence abondent avec des scènes scabreuses notamment celles de prostituées prises dans un réseau et « offertes » à des vieux juges corrompus et libidineux.
Pour redonner un peu d'attraits à cette suite sans inspiration on pourra se raccrocher à la présence d'Huggy (Antonio Fargas) parfait en minable petit toxico lâche et fuyant et la musique de Hutch, toujours attrayante.
Commentaires
Enregistrer un commentaire