Une femme du monde (Cécile Ducroq)

 

Sorti en 2021, « Une femme du monde » est un film français de Cécile Ducroq.

Marie (Laure Calamy) une femme d'une quarantaine d'années, se prostitue à Strasbourg depuis vingt ans.

Lorsque son fils Adrien (Nissim Renard) se retrouve déscolarisé, Bruno (Sam Louwyck) un de ses plus fidèles clients lui conseille une école hotellière prestigieuse mais couteuse.

Pour assurer un avenir à son fils, Marie décide d'aller se prostituer de l'autre coté de la frontière allemande chez Gustav (Corneliu Dragomirscu) qui tient une maison close.

Elle enchaine les passes et réunit la somme pour valider l'inscription.

Tout d'abord réticent, Adrien accroche finalement aux cours. Mais Marie est en perpétuelle quête d'argent et profite de l'arrestation d'Awa (Amlan Larcher), une ivoirienne sans papiers pour lui dérober 3000 euros.

Lorsque Awa revient, une altercation a lieu qui aboutit à son éviction.

Désespérée, elle se retourne vers Bruno qui la rejette pour aller voir des Africaines...

Elle a néanmoins la satisfaction de voir Adrien établi et apaisé dans sa nouvelle vie, ce qui ne l’empêche pas de retourner sur le trottoir.

En conclusion, assez méconnu, « Une femme du monde » verra à son interprète, Laure Calamy l'obtention d'un César. 

Le film assez simple montrant le combat d'une femme pour son fils, humanise plutot bien la condition de prostituée. La sexualité est ici abordée de manière glauque, avec des passes à la va-vite de manière mécanique et des plans « arnaques » de clients ou de « collègues » prostituées qui dégènèrent et finissent par se retourner contre l'auteur.

Sans être un « grand » film, « Une femme du monde » se situe dans la moyenne supérieur du cinéma français.