Diary of a madman (Ozzy Osbourne)
Profitant de l’excellent accueil reçu par son premier album, Ozzy Osbourne récidive un an après avec « Diary of a madman » qui voit le jour en 1981.
Le Madman ne peut néanmoins s’empêcher de changer la moitié de son groupe, Rudy Sarzo remplaçant Bob Daisley à la basse et Tommy Aldrigde Lee Kerslake à la batterie mais pas si fou il conserve le jeune guitariste prodige Randy Rhoads qui fit beaucoup pour l’explosion de sa carrière solo.
Avec sa pochette fauchée faisant penser à un film d’horreur plus ridicule qu’effrayant, « Diay of a madman » débute avec « Over the mountain » mid tempo sans véritable saveur ou originalité que ne peuvent sauver les riff metal et le solo flamboyant de Rhoads.
En deuxième position, « Flying high again » passe mieux en raison d’une plus grande efficacité sur les refrains pour introduire la médiocre ballade boursouflée « You can’t kill rock and roll ».
Ozzy se fait un peu plus inspiré sur le plus atmosphérique « Believer » avant de retomber dans le franchement minable « Little dolls » puis d’enchaîner sur une autre ballade tout juste passable « Tonight ».
On trouve le groupe toujours aussi laborieux avec « S.A.T.O » avant de terminer sur un titre épique« Diary of a madman » sans nul le plus réussi du disque.
En conclusion, difficile de se montrer enthousiaste sur un album aussi moyen.
Ce n’est pas que « Diary of madman » est mauvais non loin de la mais il ne brille par aucun titre majeur et offre un heavy metal mélodique sans puissance, sans fougue et bien trop prudent pour séduire.
A l’exception du morceau éponyme ou il lâche bien tardivement un peu la bride à sa créativité, Ozzy déçoit par ce disque écrit en pilotage automatique sans véritable relief ni éclat.
Dernier album écrit avec Rhoads qui se tuera cette l’année d’après dans un tragique accident d’avion, « Diary of madman » est bel et bien surestimé à mes yeux.
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