Jours tranquilles à Clichy (Henry Miller)
Paru en 1956, « Jours tranquilles à Clichy » est un roman autobiographique tardif d'Henry Miller.
Regroupant deux nouvelles de la vie de bohème mené par l'écrivain américain dans les années folles (1930) Paris, « Jours tranquilles à Clichy » début par la principale histoire dans laquelle un Miller sans le sous fréquente avec son ami Carl le milieu de la nuit de Pigalle.
Plein d'énergie et tirant le diable par la queue, les deux amis côtoient des prostituées ou des serveuses, vivent des expériences hors normes et finissent par recueillir une jeune fille des rues mineure nommée Colette
Sans aucune moralité, ils abusent copieusement d'elle, sans se préoccuper des risques légaux associés.
Finalement, après des disputes, des menaces (par arme à feu) et un vol, Colette est finalement rendue à ses parents sans frais pour les deux hommes.
Dans la seconde nommée « Mara-Marignan », Miller rencontre une encore une prostituée qui vit dans la nostalgie d'un ancien protecteur américain et fortuné qui lui avait fait connaître le Costa Rica.
Fasciné par cette femme qui lui rappelle une ancienne maitresse, Miller n'arrive pas à s'en détacher et joue sur l’ambiguïté qu'il pourrait remplacer son Américain, sans toutefois en avoir les capacités financières.
Puis Mara pleine de reconnaissance pour l'attention qu'il a simplement voulu lui porter, disparut et Miller de s'orienter avec son ami Carl dans une autre aventure sexuelle avec une belle scandinave nommée Christine.
En conclusion, « Jours tranquilles à Clichy » fait partie de cette production littéraire de grands écrivains qui comme Hemingway, connurent une folle jeunesse dans la Paris des années 30 avant que la Seconde guerre mondiale ne vienne brutalement mettre fin à l'illusion.
Trop sexuelle et amorale, cette nouvelle fut abondamment censurée et mérite assurément un statut de pornographique.
Outre le coté charnel de l’œuvre et les excès qui l'accompagnent, « Jours tranquilles à Clichy » est également notable pour ses descriptions du Montmartre/Pigalle des années 30 avec sa beauté et sa laideur.
Mineur sans doute au-delà du scandale !
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