A nous la victoire (John Huston)
Sorti en 1981, « A nous la victoire » est un film assez méconnu de John Huston.
L’histoire se déroule en 1943 ou des prisonniers d’un camps allemand sont mis au défi par un Von Steiner (Max Von Sydow) un officier allemand pour disputer un match de football face à une sélection Allemande.
John Colby (Michael Caine) le capitaine de l’équipe est un ancien joueur anglais qui se charge de recruter onze joueurs de toute origine assez en forme pour disputer le match.
Mais ce match contrarie les plans de l’américain Robert Hatch (Sylvester Stallone) qui a minutieusement construit sa prochaine évasion avec la complicité d’un faussaire du camps.
Lorsque Colby apprend que la haute hiérarchie allemande a décidé de faire de ce match une propagande en faisant se disputer la rencontre à Paris dans le stade olympique de Colombes, il demande à avoir un contingent de joueur de l’Est de l’Europe afin de compléter son maigre effectif ou brille le caporal Luis Fernandez (Pelé).
Hatch fait une partie des entrainements en tant que gardien de but puis met son plan à exécution en fuyant par les conduits d’aération des douches puis les toits.
Mais la hiérarchie anglaise a réussi entre temps à le persuader de passer par Paris pour libérer le reste de l’équipe.
Avec ses faux papiers Hatch rejoint la capitale et est aidé par un réseau de résistants commandé par Claude (Jean-François Stevenin).
Tombant sous le charme de Renée (Carole Laure) Hatch est finalement convaincu de se rendre pour aider ses amis de l’intérieur.
Repris, il participe alors finalement à la rencontre.
A la première mi-temps, les prisonniers se font écraser 4-0 par une équipe allemande plus en forme.
Passant les égouts, les Français ouvrent un passage et proposent aux prisonniers de fuir mais Colby refuse finalement préférant gagner sur le terrain le respect face aux ennemis.
Avec les encouragements croissants de Steiner, les prisonniers remontent au score notamment avec Fernandez, qui bien que blessé aux cotes réalise des miracles.
Ils recollent au score devant une foule en délire ou figure Renée.
Lors de la séance de tirs au but, Hatch fait un exploit en bloquant le tir du meilleur joueur allemand, provoquant la victoire de son équipe.
C’est alors un débordement populaire qui envahit le stade et permet aux prisonniers de fuir en débordant les soldats allemands.
En conclusion, « A nous la victoire » a tout en principe pour me déplaire : football et Seconde guerre mondiale et peut être considéré comme un film de prisonniers de plus.
Scénario basique, personnages grossièrement taillés le tout donnant le beau rôle aux Alliés, « A nous la victoire » ne mérite le détour que par la présence d’un Stallone jeune, en forme mais pas encore bodybuildé et celle plus anecdotique de Pelé réduit à quelques dialogues en plus de ses capacités footballistiques.
Pour le reste, malgré le climat sportif assez prenant de la rencontre, tout est parfaitement oubliable dans ce film plutôt bas du front.
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