Crimes of passion (Pat Benatar)
Battant le fer tant qu’il est chaud, Pat Benatar sort en 1980 son second album studio « Crimes of passion » à la pochette bien minimaliste.
Autour d’elle, aucun changement si ce n’est Myron Grombacher remplaçant Glen Alexander Hamilton à la batterie.
Comme pour « In the heat of the night », on commence par du lourd avec « Treat me right » qui si il n’a pas la puissance de feu hard de « Heartbreaker » demeure un bijou de rock fluide porté par une voix complètement envoutante.
Une nouvelle reprise plus appuyée des Young rascals « You better run » rappelle que la puissance peut aussi être invoquée si nécessaire toujours dans certaines limites, puis « Never gonna leave you », première composition originale du duo Girardo/Benatar, se fait tout bonnement ensorcelant avec ce mélange entre rock et pop porté par une chanteuse hors classe.
On se surpasse ensuite avec « Hit me with your best shot » nouveau tube imparable tenant la dragée haute aux grosse cylindrées hard de l’époque mais c’est avec « Hell is for children » que l’orgasme musical est atteint, avec pour ma part l’un si ce n’est la meilleure chanson du répertoire de Pat avec une maitrise totale entre émotion et puissance.
Après pareil sommets on reprend son souffle sur « Little paradise » et « I’m gonna follow you » sympathiques mais à des années lumières des morceaux précédents.
Dans la dernière ligne droite, Pat sort une arme maitresse, la reprise d’une autre grande chanteuse, Kat Bush et son célèbre « Wuthering heigths » puis déroule avec « Prisoner of love » énergique et bien balancé et enfin « Out of touch » qui trop passe partout, rate sa sortie.
En conclusion « Crimes of passion » est un excellent album qui compense ces légères baisses de régime par des Everests musicaux qui prennent une immense place.
Musicalement assez imparable, transcendé par une chanteuse exceptionnelle, « Crime of passion » avait tout pour dévaster les hits du monde entier avec l’appui d’un MTV alors naissante et faire de Pat Benatar la star des année 80 qu’elle méritait d’être…et plus encore !
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