Superman, man of steel, volume 1 (John Byrne, Marv Wolfman, Jerry Ordway)
« Superman, man of steel, volume 1 » s'étend sur la période 1986-1988 dans laquelle John Byrne avait pris les commandes pour insuffler sa patte au mythe du plus puissant super héros de DC.
Sous le crayon du génie tout y passe ou presque, de la séparation d'avec ses parents sur la planète Krypton jusqu'à son adoption dans une modeste famille de fermiers de Smallville.
Doté rapidement de facultés surhumaine, le jeune Clark Kent décide de quitter ses parents adoptifs pour trouver un travail de journaliste dans la grande ville de Métropolis tout en devenant presque naturellement Superman, l'homme aux muscles d'acier, capable de voler et de projeter des rayons thermiques.
Là il y croise la pétillante journaliste Lois Lane, puis Batman à Gotham pour déjouer les plans de la super criminelle Pie voleuse.
Mais à Metropolis, Superman ne tarde pas à faire de l'ombre au multi milliardaire Lex Luthor qui lui déclare la guerre.
Luthor paie plusieurs scientifiques pour trouver un moyen de se défaire de son ennemi mais ni un double Frankenstein, ni un Mentallo, un cyborg doté pourtant d'un cœur en Kryptonite, ni meme Emil Hamliton le savant frustré et ses machines infernales ne trouvent la faille de l'invincibilité du héros.
En cours de route, Byrne passe parfois le flambeau à Marv Wolfman (scénario)/ Jerry Ordway (dessins) mais seul le maitre trouve l'inspiration d'histoires « larger than life » telle celle proposant une association avec le mystérieux Phantom Stranger pour vaincre une créature aussi mystique que monstrueuse.
Sans nul doute le chef d’œuvre de Byrne constitue le choc avec Darkseid, le Thanos de DC qui parvint à conditionner mentalement Superman pour en faire son esclave sur sa planète d'Apokolips avant qu'il ne parvienne avec l'aide des des nouveaux dieux de Néo-Génésis, à briser l'étreinte et à mettre en fuite son puissant adversaire.
Que dire encore de la rencontre avec les Titans qui tentent de juguler sa puissance alors que son esprit a été échangé ? Ou d'avec Bloodsport, ancien soldat du Viet Nam reconverti en tueur psychopathe surarmé, finalement réduit à la dimension d'un usurpateur?
Superman s'aventure même dans un terrain moins favorable celui de la magie pour se défaire de magiciens moyen orientaux du Cercle ou de se heurter au Démon avant de faire équipe avec lui pour briser un puissant sortilège.
En conclusion, bien que n'étant absolument pas fan de Superman, j'ai grandement apprécié « Superman, man of steel, volume 1 » en raison de la présence de mon artiste de comics préféré : John Byrne.
Maitre du scénario épique, Byrne est également un dessinateur hors pair, parfait pour magnifier la puissance élégante et incarner la rassurante assurance d'un super héros comme Superman.
Peu importe si les traits de ces personnages, surtout masculins, se ressemblent, Byrne nous emporte dans son monde, si créatif et excitant.
En comparaison, Wolfman et Ordway ne font pas le poids et affaiblissent cette intégrale brillante dans laquelle on croise Darkseid, Batman, les Titans, Mentallo, Phantom Stranger, Bloodsport et autres Démon.
Devant pareil génie, Monsieur Byrne, on ne peut que s'incliner !
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