Spider-man, l'intégrale 1984 (Roger Stern, Tom De Falco, Ron Frenz, John Romita Jr, Rick Leonardi)

 



Sous l'égide de Roger Stern (scénario) et Ron Frenz (dessins), « Spider-man, l'intégrale 1984 » débute en force par une aventure ultra excitante dans laquelle le héros doit affronter le Boulet, dont les pouvoirs ont été gonflés par l'acquisition de la barre du Démolisseur.

Face à cet adversaire évoluant dans la catégorie « poids lourds », Spider-man utilise comme d'habitude plutot la ruse que la force et réussit à le mettre KO en le reliant à une installation de distribution électrique à l'échelle d'une ville.

Dans un autre registre, le scénario touche juste en montrant un Spider-man dévoilant tous ses secrets les plus intimes à un enfant atteint d'une tumeur incurable...

John Romita Jr prend ensuit les crayons pour développer une histoire plus traditionnelle dans laquelle resurgit le Super bouffon plus dangereux et instable que jamais.

Persécuteur d'Harry Osborne le fils du Bouffon vert, le Super bouffon est finalement vaincu par Spidey après un combat acharné dans un véhicule blindé de combat roulant à tombeau ouvert sur les quais de New-York.

Alors que le Super bouffon semble s’être noyé, le quotidien de Spider-man est bouleversé par son retour des « Guerres secrètes » affublé d'un nouveau costume noir.

Après avoir secouru Ray Nester un footballeur américain mis sous la coupe du chef mafieux Rose pour perdre des matchs dans une aventure plutot médiocre du tandem Tom De Falco (scénario)/ Rick Leonardi (dessins), « Black » Spidey écrase Jack O'Lantern, sorte de Bouffon vert de seconde division, puis avec Frenz aux dessins triomphe du Fantôme rouge et ses super singes.

L'intrigue prend plus de forme avec l'arrivée du Puma, engagé par Rose pour éliminer un adversaire encombrant.

Ce super héros d'origine indienne profite d'une blessure de Spider-man pour le mettre en péril que Rose sous pression du Caïd ne renonce à son projet.

Embarrassé par son nouveau costume, Spider-man fait appel au génie scientifique de Red Richards des 4 Fantastiques pour découvrir qu'il s'agit d'un symbiote et finit par décider, non sans difficulté de s'en débarrasser.

La suite redevient conventionnelle avec une énième résurgence de l'increvable Super-bouffon puis un combat acharné face au Scorpion, sorte d'alter égo mécanisé du Lézard.

En conclusion, « Spider-man, l'intégrale 1984 » n'est pas la pire époque pour Spider-man.

Certes, Stern et De Falco tirent sur la corde en surexploitant le Super Bouffon, remake « modernisé » du plus ancien adversaire de Spider-man, mais le brusque apparition de ce nouveau costume noir issue d'une aventure parallèle change la donne, ce costume futur Venom, se montrant vivant et potentiellement agressif après avoir été évincé.

Au rayon « menace », le Puma et le Scorpion sont des adversaires aussi crédible qu’intéressant et la présence du Boulet, bien que trop courte fait brutalement changer Spider-man de division.

Les styles de Frenz et de Romita Jr sont plaisants, c'est moins le cas pour Leonardi clairement en dessous.

Au final donc, une année 1984 plutot dans la moyenne haute des aventures de Spider-man !

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