Captain america n°14, la menace de Sollar (Steve Englehart, Sal Buscema)

 



Dans la série, il n'y a pas de mal à se faire du bien, « Captain america n°14, la menace de Sollar » signée d'un duo mythique Steve Englehart (scénario) et Sal Buscema (dessins) voit le jour en 1972 pour être commercialisé en France en 1981 par Artima.

Ici, Captain toujours doté de la super force provoquée par la combinaison du serum du super soldat avec l'antidote de la Vipère, doit faire face à la jalousie de son partenaire le Faucon, qui ne se sentant pas à la hauteur, le quitte pour chercher le problèmes seul dans son quartier de Harlem.

Captain n'a pourtant pas trop le temps de se pencher sur le sort du Faucon, puisque Sollar, un nouveau super criminel fait son apparition.

Ce pilleur de banque sans remord vis-à-vis de ses victimes tire sa force des rayons du Soleil qui lui permettent de lancer des rafales thermiques.

Après avoir compris la source de son pouvoir, Captain l'asperge d'une peinture isolante pour l'affaiblir et le met ensuite KO tout seul.

Puis il part à la recherche du Faucon et le retrouve aux prises avec de féroces gangsters d'Harlem.

Une fois la confiance regagnée, l'équipe tente de retrouver Sharon Carter détenue dans une « maison de santé » servant en réalité de couverture au super criminel Docteur Faustus protégé par une armée privée.

Maitre des hallucinations qu'il provoque par ses pouvoirs hypnotiques, Faustus tient Sharon et ses parents sous sa coupe, et tente de repousser Cap et le Faucon dans la Seconde guerre mondiale face à des faux soldats de Wehrmacht puis un monstre et des adversaires historiques du Vengeur étoilé.

Pourtant, le duo surmonte les obstacles et Captain triomphe de Faustus avec l'aide de Peggy, la sœur de Sharon est ex amante des années 40 du super héros.

En conclusion, « Captain america n°14, la menace de Sollar » incarne à la perfection l'efficacité des années 70.

Les scénario sont simples mais fonctionnent à merveille : un nouveau super criminel flamboyant aux pouvoirs « solaires », une crise avec le Faucon qui se détache de son partenaire pour retourner flirter avec le monde glauque des voyous de Harlem, avant une réconciliation sur fond de passion amoureuse « historique » retrouvée.

Tous les ingrédients sont combinés à merveille et Englehart confirme son statut de maitre du comics.

Quant au style si particulier de Buscema, il est tout bonnement inoubliable !

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