Paradise beach (Xavier Durringer)
Sorti en 2019, « Paradise beach » est un film français de Xavier Durringer.
Sorti de 15 ans de prison après un braquage ayant mal tourné, Mehdi (Sami Bouajila) se rend en Thaïlande pour retrouver ses anciens partenaires, qui ont tourné la page.
A Phuket, son frère Hicham (Tewfik Jallab) l’accueille et semble mener une vie prospère, mariée à une thaïlandaise ayant de la famille haut placée au sein de la police.
Mais si ces autres amis l'invitent à faire la fête, Mehdi déchante vite lorsqu'ils lui révèle qu'ils ne peuvent pas lui rembourses ses 400 000 euros, somme qui correspond pour lui à son sacrifice en prison.
Le ton monte donc entre les ex associés et Mehdi se sent obligé d'intervenir pour protéger le bar à danseuses de Zak (Seth Gueko) qui se fait racketter par la bande rivale de Dango (Dosseh) venue de France.
Après une agression dans un bar, la bande revient menaçante et saccage le night club ainsi que le restaurant de plage de Winny (Kool Shen).
La présence de Julia (Mélanie Doutey) venue de France pour l'épouser n'apaise pas les tensions et l'escalade de la violence.
Aom (Sonia Couling) la femme d'Hicham se fait kidnapper puis relâchée mais son père, un puissant homme d'affaires thaïlandais se fait assassiner par des tueurs spécialement recrutée par Mehdi, particulièrement irrité par la situation.
Les représailles des thaïlandais sont terribles, les tueurs interceptés puis liquidés. La bande se disloque, Zak et Winny se faisant assassinés par Frank (Hugo Becker) parce qu'il le soupçonnait d'avoir « balancé » Mehdi.
Puis Frank est ensuite éliminé par Hicham fidèle à Mehdi avant que les deux frères ne soient victimes des policiers thai sur ordre de Aom, décidée à en finir.
Seul Goyave (Hubert Koundé) qui faisait profil bas sort indemne du sanglant règlement de compte et semble avoir manipulé tout le monde...
En conclusion, « Paradise beach » est un film de truands sans relief dont la principale originalité est de servir sur un plateau un casting entier dédié au rap français : entre Kool Shen, Seth Gueko, Nessbeal ou Dosseh, des personnages assez peu connus pour leur finesse et leur élégance.
A partir de ce casting 100% pur bœuf, pas grand chose à attendre donc: des « bonhommes » virils qui en font des tonnes, des femmes potiches, le tout enrobé à grand renfort de jolie thaïlandaise dénudées dans des clubs glauques.
Encéphalogramme plat donc pour ce gros film de bourrin qui confirme que Phuket semble devenu une extension de la banlieue française !
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