Le roi des ombres (Marc Fouchard)

 



Sorti en 2023, « Le roi des ombres » est un film signé Marc Fouchard.

Produit par Netflix, « Le roi des ombres » raconte l'histoire de deux demi-frères d'origine africaine vivant dans une cité parisienne.

Aveugle depuis un accident, Adama (Alassane Diong) s'oppose à Ibrahim (Kaaris) qui est devenu lui un caïd local.

Lorsque Malik (Carl Malapa) est passé à tabac par Ibrahim pour avoir osé fréquenté sa sœur Aissata (Assa Sylla), Adama tente de s'interposer.

A la mort de leur père Ousmane (Issaka Sawadogo), Ibrahim se sent floué de ne pas avoir bénéficié de l'héritage, un restaurant familial au cœur de la cité.

Il écarte alors brutalement Adama qui se trouve malgré lui impliqué dans une guerre avac la bande rivale d'Anthony (Aksel Ustun) un caïd particulièrement agressif qui pénètre chez lui pour voler les armes cachées par Ibrahim.

Adama tente une médiation maladroite et se retrouve enlevé/séquestré par les hommes d'Ibrahim qui le voient comme un traitre.

Rejoint par sa mère, Maimouna (Mareme N'Dyae), Adama profite d'un moment de distraction pour frapper à coups de pierre ce qu'il pense être un geôlier mais atteint en réalité la mère d'Ibrahim.

Dès lors, Adama qui a retrouvé la vue après le choc de son premier meurtre, doit se cacher et obtient la protection d'Anthony qui n'hésite pas pour autant à torturer copieusement Malik en lui sectionnant un doigt.

En fâcheuse posture, Adama promet à Anthony de lui livrer son demi-frère et fait sortir Malik de sa détention.

Il fait ensuite entrer les hommes d'Anthony dans la cité pour prendre par surprise ceux d'Ibrahim mais joue en réalité double jeu, appelant la police pour coffrer tout le monde.

Il règle également ses comptes avec Ibrahim qu'il poignarde après une lutte confuse.

En conclusion, « Le roi des ombres » est un film de cité se situant un peu au-dessus de la moyenne. L'histoire est plutot bien ficelée et assez originale, en présentant un handicapé comme pièce maitresse dans un jeu entre trafiquants très stéréotypés.

Dans l'un de ses premiers vrais rôles au cinéma, le rappeur Kaaris reste dans un registre de gros méchant certes prévisible mais demeure tout à fait crédible.

Si l'on ne comprend pas très bien l'aspect « sorcellerie africaine » du film, « Le roi des ombres » obtient une mention honorable.

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