Le village des damnés (John Carpenter)

 



Sorti en 1995 , « Le village des damnés » est l'un des rares films de John Carpenter que je n'avais pas encore vu.

Dans ce remake d'un film des années 50 de John Wyndham également auteur du livre, les habitants de Midwich, un petit village de Californie sont victimes d'un malaise collectif durant une fête.

Lorsqu'ils se réveillent peu après, ils découvrent que toutes les femmes sont enceintes au même moment.

Avec l'aide financière accordée par le Dr Verner (Kristie Alley) représentant du gouvernement, personne n'avorte.

Les accouchements qui suivent voient la naissance d'étranges bébés se développant rapidement pour devenir des enfants étranges, blonds et tous dotés de pouvoirs psychiques terrifiants.

Le Dr Alan Chaffee (Christopher Reeve) assiste alors impuissant à des suicides lorsque les habitants tentent de s'opposer frontalement aux enfants dirigés par Mara (Lindsey Haun) la fille des Chaffee.

Sans « partenaire » puisque son homologue féminin est morte à la naissance, David (Thomas Dekker) un petit garçon se distingue du groupe par sa plus grande empathie.

Mais Marta demeure intraitable, faisant éliminer tous ceux qui se dressent contre eux : parents, policiers et même le révérend George (Mark Hamill).

Exigeant que Chaffee les conduisent hors de la ville pour s'y répandre, les enfants pousse également le Dr Verner à un horrible suicide mais le professeur démontre d'étonnantes ressources, réussissant à bloquer le contrôle télépathique en générant des images « neutres » dans son esprit, suffisamment longtemps pour faire exploser une bombe dans l’entrepôt ou ils s'étaient retranchés.

Seul David recueillie par Jill (Linda Kozlowski) sa mère adoptive survit.

En conclusion, « Le village des damnés » avait tout sur le papier pour me séduire : des décors somptueux du bord de mer californien, une histoire retorse à souhait et des acteurs particulièrement emblématique de la culture SF.

Mais à l'arrivée il ne produit qu'une déception en raison de sa réalisation mollassonne et de ses effets spéciaux aujourd'hui largement dépassés.

Complaisant dans l'horreur avec certaines scènes choc d'une violence bien salée, « Le village des damnés » présente un rapport de force trop déséquilibré en faveur des enfants et révèle un twist trop parachuté pour ne pas provoquer une intense frustration.

Dommage donc pour Carpenter qui passe à coté de son sujet et bye-bye « Superman » qui remplit ici son dernier rôle marquant au cinéma !

Commentaires