Noble savage (Virgin steel)

 



En 1986, quatre années après sa création, Virgin steel se sépare du guitariste Jack Starr qui laisse David Defeis seul maitre à bord embaucher Edward Pursino à sa place.

Le résultat est « Noble savage » à la pochette évoquant pour la première fois une esthétique mythologique grecque classique.

Pour débuter ce troisième album vient « We rule the night » mid tempo bien campé sur ses pattes arrières mais qui ne fait guère d’étincelles.

On retrouve le même heavy dur et aride sur « I’m on fire » mais on sait Virgin steel capable de mieux encore comme le laisse entrevoir « Thy kingdom come » empli d’une légère teinte lyrique que n’aurait pas reniée Iron-maiden.

Après un court instrumental « Image of a Faun at twilight » vient la confirmation de ce talent avec « Noble savage » qui combine puissance et souffle épiques sur les refrains.

Succède à ce grand moment, le très tonique « Fight tooth and nail » qui regarde dans les yeux les meilleurs hymnes heavy-metal de Manowar en raison des riffs d’acier de Pursino et des cliquetis d’épées du meilleur effet.

On garde le cap sur « The evil in her eyes » sur lequel Defeis se déchaine en produisant des effets vocaux originaux puis verse dans du hard festif plus traditionnel sur « Rock me » qui évoque de loin Ac/Dc.

Seule faute de gout, la ballade « Don’t close your eyes » sonne particulièrement niaise et pénible, tout comme le conclusif « The angel of light » maladroit et pompeux.

En conclusion, « Noble savage » marque une transition vers ce qui deviendra le véritable style de Virgin steel : une combinaison entre heavy guerrier à la Manowar et influences symphonico-lyriques notables.

Malgré une progression notable et un nouveau style plus ambitieux, original et affirmé, « Noble savage » n’est qu’une étape intermédiaire dans ce qui deviendra ensuite une figure du heavy metal de tradition !

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