Virgin steel (Virgin steel)

 



Je suis bien conscient que parler d’un vieux groupe de heavy metal des années 80 comme Virgin steel va complètement à l’encontre de l’ère du temps mais en réalité je m’en moque complétement et ai décidé de suivre mes envies.

Formé au début des années 80 à Long island, Virgin steel est composé d’un guitariste franco-américain, John Starr, du chanteur David Defeis et de la section rythmique Joe O’Reilly (basse)-Joey Ayvazian (batterie).

En pleine explosion du style heavy, Virgin steel sort son premier album éponyme en 1982.

Avec sa pochette très typée heroic fantasy, « Virgin seel » débute par « Minuet in the mirror/Danger zone », mid tempo robuste sur lequel Defeis pousse sa voix dans les aigus de manière un peu trop forcée.

On aborde un registre plus mainstream avec « American girl » qui desservi par une production faible peine à attirer l’attention puis revient à un style plus agressif sur « Dead end kids » aux parties de guitares sympathiques malgré un chant toujours approximatif de Defeis.

 « Drive on thru » contient les mêmes qualités et défauts que ses prédécesseurs, une belle énergie, des riffs intéressants mais une structure bancale et un chant moyen.

Passage obligé, la ballade vaporeuse « Still in love with you » démontre toute la puissance émotionnelle que peuvent dégager les Américains dans cet exercice piégeux au possible.

La chute est brutale avec « Children of the storm » qui confond vitesse et précipitation dans un grand cafouillage pseudo-épique.

Les ingrédients semblent mieux se mettre en place sur « Pictures on you » moins lourd et plus groovy.

Après une courte démonstration du savoir-faire instrumental de Starr sur « Pulverizer » vient « Living in the sin » mid tempo efficace bien campé sur ses refrains et ses riffs.

Pour terminer, les Américains délivrent leur hymne « Virgin steel » complétement raté et qui conclut ce disque brouillon par une belle plantade.

En conclusion, disons le franchement, « Virgin steel » n’est qu’un album démo de piètre qualité d’un groupe de heavy encore jeunot tentant de se faire une place dans un business à l’époque très concurrentiel.

Malgré une production affreuse, des structures souvent faibles et d’un chant souvent irritant, « Virgin steel » laisse entrevoir par instant le potentiel du groupe avec notamment la qualité de son guitariste et le niveau d’ambition souvent élevé de ses compositions.

Et dire que plus de 40 ans après, les gamins sont toujours en place !

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