Apolllo 13 (Ron Howard)
Sorti en 1995, « Apollo 13 » est le film qui a révélé l’ex acteur Ron Howard en tant que réalisateur en lui attribuant 2 Oscars.
Tiré d‘une histoire vraie, « Apollo 13 » narre la folle épopée d’un équipage de cosmonautes menacés de mort après l’échec de leur mission lunaire.
Le film se déroule en 1970 peu après l’exploit de Neil Armstrong, premier homme à avoir marché sur la Lune, dans un climat de confiance extraordinaire à la Nasa.
Jim Lowell (Tom Hanks) s’entraine sérieusement pour suivre les traces d’Armstrong et rendre sa femme Marylin (Kathleen Quinlan), fière de lui.
Un premier accro éclate avec des soupçons de rougeole pour un membre de l’équipage Ken Mattingly (Gary Sinise) écarté de l’aventure au profit d’un remplaçant Jack Swigert (Kevin Beacon) chargé de piloter la fusée dans l’espace.
Malgré les doutes qui planent sur lui, Swigert finit par se mettre à niveau et réussit tous les tests au simulateur.
En avril 1970, le décollage a lieu sous l’autorité au sol de Gene Kranz (Ed Harris) et place la fusée dans l’espace malgré un panne du propulseur principal, compensée par la poussée des autres propulseurs.
Fred Haise (Bill Paxton) est succinctement incommodé d’un point de vue gastrique mais Swigert réussit brillamment l’arrimage vers le module chargé de se poser sur la Lune.
Alors que tout semble en place pour la descente, un dysfonctionnement électrique conduit à entamer les réservoirs d’oxygène du module.
La situation devient vite critique et au sol, les ingénieurs de la Nasa déploient des trésors d’inventivité pour trouver une solution.
Rapidement, l’équipe doit se rendre à l’évidence : la mission est un échec et la priorité devient la sauvegarde de l’équipage.
Résignés, les cosmonautes suivent les instructions de la station sol pour pouvoir revenir sans encombre.
Au cours d’une intense chasse aux économies d’énergie, Mattingly resté au sol, déploie des trésors d’imagination sur le simulateur pour proposer une manipulation passant sous le seuil critique des 12A et permettre de revenir avec le faible niveau d’énergie disponible.
Sans chauffage, en mode dégradé avec le monde entier braqué sur eux, les cosmonautes amorcent une descente très risquée et la réussissent en posant leur capsule dans la mer.
Repêchés, ils sont honorés malgré l’échec de la mission.
En conclusion, à dire vrai le succès d’ « Apollo 13 » est assez incompréhensible, dans le film d’un horrible classicisme 200% américain pur jus, se montre d’une grande linéarité et d’une très grande pauvreté psychologique.
Hymne à la gloire des ingénieurs et cosmonautes américains, « Apollo 13 » a de plus aujourd’hui salement vieilli et propose un suspens aujourd’hui bien faiblard comparé au must de « Gravity ».
A fuir donc sauf peut être pour les passionnés d’aventures spatiales !
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