Creatures of the night (Kiss)

 



Jugeant qu’un peu de hard rock ne ferait pas de mal pour se réchauffer en ce froid polaire, je vous livre la chronique de « Creatures of the night » de Kiss.
Sorti en 1982, « Creatures of the night » s’inscrit dans ce qu’on pourrait déjà appeler la pente descendante de la carrière du groupe, trois ans déjà après le monstrueux succès de « Dynasty » devenu presque pop à la faveur du tube disco « I was made for loving you ».
Mais n’en déplaise aux publicitaires, Kiss demeure un groupe de hard « méchant » et avec un nouveau guitariste Vinnie Vincent à la place d’Ace Frehley, commence avec « Creatures of the night » un titre puissant et épique, cadrant parfaitement avec l’imagerie dark de la pochette.
On redescend sur terre avec « Saints and sinner » mid tempo un peu poussif ne reposant que sur le chant viril de Gene Simmons puis sur « Keep me comin » encore plus faiblard et moins inspiré avec ses refrains lourdingues.
Simmons reprend les commandes pour un nouveau titre heavy puissant et sensuel « Rock and roll hell » dont il a le secret lorsqu’il demeure au sommet de sa forme.
Sur cette dynamique s’inscrit « Danger » lui aussi rapidement effacé par l’hymne « I love it loud » sublimé par le très en forme Simmons dans le registre lourd/méchant.
Mais que serait un album de Kiss sans ballade ? Parfait dans cet exercice, Paul Stanley s’y colle pour un « I still love you » de bonne facture.
On termine en puissance avec un Simmons déchainé, « Killer » puissant et compact puis « War machine » peut être le meilleur titre de l’album, monument de dureté heavy.
En conclusion, sous-estimé et inégal, « Creatures of the night » est un bon album de hard rock contenant quelques pépites dignes de figurer dans le Top 15 voir 10 du best of du groupe.
Assez curieusement, ce sont surtout les prestations de Simmons qui retiennent l’attention, celui-ci semblant prendre le dessus sur Stanley, plutôt effacé si ce n’est sur le titre d’ouverture assez magique.
Bien loin du faste des années 70 : « Creatures of the night » repose les bases d’un hard plombé de qualité démontrant qu’à l’orée des années 80, Kiss est encore une grande puissance musicale sur laquelle compter !

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