Daredevil annual, volume 1, numero 8 (Greg Wright, George Caragonne, MC Wyman, Dan Panosian, Larry Alexander, June Brigman)
Les comics ne sont jamais loin dans ce blog, tel ce « Daredevil annual, volume 1, numero 8 » sorti en 1992.
Ici Greg Wright (scénario) et MC Wyman (dessinateur) concoctent une alliance contre nature mais prometteuse entre Daredevil archétype du justicier urbain et Deathlock, anti-héros cyborg truffé de technologie.
Le liant au milieu de ces personnages si différents ? Max un geek afro-américain, pourchassé par Mazzilli son ex employeur le PDG d'Ampersand communication pour avoir démissionné après avoir crée, Ultra-Max un virus informatique devenu incontrôlable.
Mandaté par, le tueur cyborg Bushwhacker tente d'éliminer Max mais ses méthodes peu discrètes attirent vers lui son ennemi Dardedevil qui après l'avoir neutralisé et livré à la police, décide d'aider le jeune homme.
Alors que Deathlock infiltré dans de complexes réseaux informatiques lutte directement contre Ultra-Max, Max mis en relation avec Foggy Nelson pour obtenir une protection juridique contre Mazzilli, décide de se connecter pour attirer son propre virus à lui et le mettre hors d'état de nuire.
Il entre alors en communication avec Deathlock, qui épuisé par le combat sort finalement inconscient du réseau informatique.
Alliant sa force avec le savoir de Max, Deathlock retourne affronter Ultra-Max tandis que Daredevil livre Mazzilli à la police pour avoir passé un contrat au tueur Bushwhacker.
Non seulement, le duo parvient à neutraliser le virus mais Deathlock à peine revenu du monde cybernétique détruit le bras bionique de Bushwhacker qui menaçait sérieusement Daredevil.
L'histoire se conclut sur un « happy-end » fragile, les deux héros sympathisant, Max se retranchant derrière Foggy pour sa défense juridique tandis que Bushwhacker devient un témoin à charge contre Mazzilli. Mais le virus tapi dans les profondeurs du cyber espace n'a peut être pas dit son dernier mot...
En guise de desserts, un rapide étalage
sans intérêt du Top 20 des ennemis de DD (George Caragonne/Dan Panosian), un sanglant règlement de
compte urbain entre Crippler et les Widlboys (Larry Alexander aux dessins) et une mignonnette
histoire d'ados de Hell's kitchen aidé en mode « grand frère »
par « tête à cornes » (June Brigman aux dessins).
En conclusion, sentiments partagés sur « Daredevil annual, volume 1, numero 8 » .
Du coté positif, Wright exploite fort bien la montée en puissance de l'informatique au début des années 90 avec les balbutiements de ce qui deviendra Internet pour proposer une histoire avant-gardiste de cyber criminalité avant l'heure.
Du coté négatif, la synérgie entre Daredevil et Deathlock ne prend pas, les deux personnages qu'on aurait aimé voir se confronter un peu, ne se côtoyant presque pas, sauf pour une rapide fraternisation finale. Dommage car cette rencontre promettait son lot d'excitation.
Le choix assumé de faire de Deathlock un « gentil » comparé à l'affreux Bushwhacker sorte d'équivalent simpliste illuminé s'avère pour moi discutable.
Les dessins sont en revanche de très bonne qualité, que ce soit Wyman, Alexander ou Brigman, chacun colle très bien au style urbain et violent de Daredevil !
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