Saint Seiya, épisodes 11 et 12 (Masami Kurumada)

 

Dans « Saint Seiya, épisodes 11 et 12 » l'affrontement entre les Chevaliers du Zodiaque et leurs double maléfiques commence par Seiya face à un adversaire capable de projeter une attaque nommé le météore noir.

Alors que Seiya qui a pu se faire livrer in extremis son armure de Pégase élimine sans grande difficulté son double, celui-ci ricane avant de mourir en le déclarant condamné. Peu après la prophétie se réalise et Seiya commence à se sentir malade, son corps se couvrant progressivement de taches sombres.

Le valeureux chevalier chute alors lourdement dans un crevasse. Hyoga qui n'a rien remarqué remporte encore plus aisément son combat contre le Cygne noir qui avant de mourir transmet à Ikki des informations cruciales sur ses techniques de combat.

En Chine, Shiryu qui s'est apparemment sacrifié pour régénérer les deux armures de bronze survit et parvient à revenir au Japon avec toutes ses forces.

Son aide n'est pas de trop car Shun qui a secouru un Seiya agonisant est immobilisé par son double dont la chaine noire s'est transformée en de multiples serpents.

Si Shun trouve les ressources en lui pour terrasser son adversaire de pacotille, l'arrivée de Shiryu lui permet de souffler face au Dragon noir, dernier des quatre chevaliers de l'Apocalypse.

Les choses se compliquent en revanche pour Hyoga dépassé par le pouvoir d'Ikki qui déjoue toutes ses attaques, le paralyse par une attaque combinée physique/psychique, avant de le frapper en plein cœur.

Mortellement touché, le chevalier du Cygne s'écroule en glaçant ultimement le bras de son adversaire.

En conclusion, « Saint Seya, épisodes 11 et 12 » surprend en montrant des affrontements intéressants face à ce qu'on pourrait nommer de faire-valoir, des doubles maléfiques sans grande consistance qui parviennent avant de disparaître à blesser mortellement Seiya, le plus réputé des Chevaliers du Zodiaque.

Se détachant du groupe, l'élégant Hyoga paye lui aussi le prix fort d'une victoire en apparence trop facile et périt de la main du redoutable Phénix.

Dessin raffiné, animation bluffante pour l'époque, dynamise et inventivité l'emportent sur un scénario encore assez peu élaboré.

La classe !