L'été en pente douce (Gérard Krawczyck)

 



Sorti en 1987 d'après un roman de Pierre Pelot, « L'été en pente douce » est un film de Gérard Krawczyck avant qu'il ne devienne l'un des piliers de la juteuse saga routière « Taxi ».

Dans un petit village près de Toulouse, Fane (Jean-Pierre Bacri) apprend la mort de sa mère.

Moyennement affecté, il revient en catastrophe de chez un ami (Jean-Pierre Lilienfield) archétype du beauf , avec qui il a eu une discussion orageuse se soldant par le « don » de sa compagne, Lilas (Pauline Lafont) une plantureuse jeune femme victime de coups.

Après un enterrement bâclé, Fane se retrouve la proie d'autres habitants lorgnant sur son terrain, notamment les frères Voche garagistes aidés du notaire (Dominique Besnehard).

Colérique, il refuse tout net et décide de vivre en « ménage à trois » avec Lilas et Mo (Jacques Villeret) son frère débile léger après avoir fait exploser une grenade dans sa jeunesse.

Mais la présence de la volcanique Lilas fait jaser dans le village, André (Guy Marchand) l'un des frères Voke, la courtisant ostensiblement tandis que Fane caresse l'espoir fou de devenir écrivain de polars.

Désireuse d’être mère, Lilas s'offre naturellement à Mo qui n'en attendait pas tant...

Furieux, André complote pour faire capoter leur mariage et récupérer Lilas. Mais sa manœuvre échoue et le trio décide finalement de quitter le village pour refaire sa vie ailleurs...

En conclusion, c'est bien simple « L'été en pente douce » ne repose que sur la présence de Pauline Lafont, bombe sexuelle des années 80 dont le physique de pin-up est ici surexploité jusqu'au malaise.

Autour de l'actrice, tragiquement disparue 2 ans après, des grands noms du cinéma français grouillent comme des parasites : Bacri joue de manière insupportable, hurlant du début à la fin, Villeret convainc en bon benêt, et le duo Marchant-Bouise fait le job, sans forcer.

Au final le film irrite par sa vacuité, sa prétention et indispose par la sexualité de Lafont jetée en pâture à la caméra.

Son destin météorique, fauchée en pleine jeunesse rappelle cruellement que la beauté est une chose bien fragile et périssable.

Un film à éviter !


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