Bye Bye Blondie (Virginie Despentes)

 

En 2011, Virginie Despentes adapte sur grand écran, « Bye Bye Blondie » le roman qui l'a fit connaître auprès du grand public.

Le film montre la trajectoire de Gloria (Soko) jeune punkette de Nancy dans les années 80 qui après un séjour en hôpital psychiatrique suit Frances (Clara Ponsot) une jeune fille de bonne famille traversant elle aussi une crise de marginalité.

Devenus amantes, elles traines de concerts punk en baston avec les skinheads, avant la rupture douloureuse, Frances préférant retourner à sa vie bourgeoise et délaisser son amie partie à Londres, berceau du mouvement.

Vingt-ans après, la meme Gloria (Béatrice Dalle) plaque son milieu artistique à Nancy pour retrouver Frances (Emmanuelle Béart) devenue une présentatrice d'une émission littéraire à succès.

A Paris, elle est hébergée chez la « star » qui vit une relation froide avec son mari, Claude (Pascal Gregory) en réalité aussi homosexuel que sa femme.

La cohabitation avec l'écrivain maniéré est explosive et Gloria ne tarde pas à provoquer une esclandre dans une soirée du monde de la télévision et frappe les convives.

Gloria quitte ensuite la soirée et se rend dans une fête punk à laquelle la rejoint Frances peu après.

Lorsqu'elle perd sa place à la télé, Frances agresse son producteur et après un court passage en garde à vue, embrasse Gloria au vue de tous, assumant enfin son homosexualité.

En conclusion, ayant détesté le livre, j'ai également abhorré le film.

L'histoire de Virginie Despentes n'est aucunement intéressante, l'ambiance punk destroy étrangement lisse avec son absence complète de drogue et ses bagarres qui ne font pas mal.

Même les scènes lesbiennes sont mal filmées avec 0 érotisme, voir les deux quinquagénaires Béart et Dalle aux visages massacrés par la chirurgie enlacées revêtant presque un caractère obscène.

« Bye bye Blondie » est donc sans aucun intérêt si ce n'est de flatter l'égo de sa réalisatrice.

La bande son peut-être ? A peine, le punk-rock français des Béru' sonnant aujourd'hui affreusement has been !