Wolverine, black, white & blood (Greggy Duggan, Adam Kubert, Declan Shalvey, Mathew Rosenberg, Joshua Cassara, Vita Ayala, Greg Land, Saladin Ahmed, Kev Walker, Chris Claremeont, Savlador Larroca, John Ridley, Jorge Forens, Donny Cates, Jesus saiz, Kelly Thompson, Khart Randolph, Ed Brisson, Leonard Kirk, Steben S Deknight, Paulo Siqueira)
Difficile de résister à « Wolverine, black, white & blood » excitante compilation en format « grand luxe » des aventures du plus griffu des X-men.
En guise d'ouverture, Greggy Duggan (scénario) et Adam Kubert (dessins) délivrent une courte aventure dans laquelle Wolverine encore intégré au projet « Weapon-X » est lâché face à Wendigo, le seul monstre canadien dont la férocité égale la sienne.
Après un combat acharné dans la foret, Wolverine triomphe de la créature et est récupéré par ses maitres...
Puis Declan Shalvey met en scène une ruse audacieuse dans laquelle Wolverine interrogé par Gregor Hersh, le grand inquisiteur de l'Hydra, fait exploser une bombe localisée dans son abdomen !
Matthew Rosenberg (scénario) et Joshua Cassara (dessins) créent une aventure plus atypique ou Wolverine joue le rôle de justicier, éliminant des tueurs venant juste e de massacrer une famille de la frontière canadienne, avant qu'il ne remette le dernier survivant, un enfant au policier corrompu responsable de ce carnage.
Avec Vita Ayala (scénario) et Greg Land (dessins), Wolverine trouve un cadre plus familier en affrontant son double en pouvoirs et sauvagerie Dents-de-sabre dans la foret avant que cet affrontement se solde par un match nul.
Tout aussi classiquement Saladin Ahmed (scénario) et Kev Walker (dessins) mettent Wolverine aux prises avec Arcade le maniaque des jeux pervers, puis le maitre Chris Claremont s'associe à Salvador Larroca pour une aventure mixte dans laquelle Wolverine et Shadowcat privés temporairement de leurs pouvoirs triomphent d'un trio mutant composé de Sanzu, Bete brutale et Soulscream.
Mais le mutant canadien ne serait pas ce qu'il est sans ses influences japonaises, aussi John Ridley (scénario) et Jorge Fornes (dessins) le mettent en scène avec sa compagne Mariko dans d'éreintants combats avec en apothéose une victoire contre le Samourai d'argent.
Plus atypique avec Donny Cates (scénario) et Chris Bachalo (dessins), le Punisher devenu le nouveau Ghost rider l'aide par ses pouvoirs magico-mystiques à triompher du redoutable Fléau.
Wolverine avec Jed MacKay (scénario) et Jesus Saiz (dessins) vient à bout ensuite d'un robot ultra sophistiqué puisqu'avec Kelly Thompson (scénario) et Khart Randolph (dessins) de Mystique avant de provoquer un carnage sur un yacht occupé par des Reavers (scénario Ed Brisson, dessin Leonard Kirk).
Pour finir associé contre nature de Sauron, il massacre le mystique Garrokk en terre sauvage (scénario Steven S Deknight, dessin Paulo Siqueira).
En conclusion, « Wolverine, black, white & blood » est une sorte de best-of de violence du plus sauvage des super héros.
Comme souvent dans ce type d'exercice, la multitude d’artistes donne le tournis et propose un résultat inégal, mais le style épuré en noir et blanc confère un charme particulier à ce héros hors normes.
Bizarrement, le maitre Claremont déçoit par un scénario assez convenu et les bonnes surprises viennent plutot de Greggy/Kubert ou de Rosenberg/Cassara.
Pour le reste, Wolverine l'immortel passe le plus clair de son temps à démembrer des ninjas, des mafiosi, des soldats de l'Hydra ou des Reapers qui servent de chair à canon idéale...
Malgré des histoires souvent sans surprise, la qualité graphique est en revanche globalement au rendez-vous mis à part sans doute Chris Bachalo au style laid et confus.
Un beau cadeau donc pour les fans du mutant canadien mais attention tout de même, la violence de certaines scènes devrait nécessiter une interdiction au public le plus jeune !
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