Ambulance (Michel Bay)

 



En 2022, Michael Bay connu pour ses blockbusters sort « Ambulance ».

« Ambulance » commence par une ultra classique histoire de hold-up, « casse du siècle » dans lequel Danny Sharp (Jake Gyllenhaall) entraine Will (Yahia Abdul Matteen II) son demi-frère en difficultés financières en raison de problèmes graves de santé de sa femme.

Mais l'opération avec un commando ultra armé tourne mal en raison de l'intervention non prévue d'un policier de quartier, Zack (Jackson White) qui cherche à obtenir à draguer une des employées de la banque qui recèle 32 millions de dollars.

Danny est donc forcé de prendre le policier en otage ce qui déclenche une opération musclée des SICS, une service dédié de la ville de Los Angeles qui était déjà en planque pour cueillir les malfrats à la sortie de la banque.

Une fusillade intense se déclenche alors et un à un les braqueurs se font éliminer. Pris au piège, Danny et Will fuient par le métro avec Zack qui tente de se rebeller, ce qui force Will à lui tirer dessus.

Malgré les remords de l'ex vétéran des Marines, le duo décide d'aller de l'avant et détourne une ambulance avec à son bord Camille Thomson (Eiza Gonzalez).

Danny embarque Zack à l'arrière et utilise la présence du policier blessé pour que ses collègues les laissent passer.

Lorsque le capitaine Monroe (Garrett Dillahunt) qui dirige l'opération du coté de la police comprend la ruse, une folle course poursuite s'engage alors dans la ville.

Au cours de celle-ci, Cam est forcée d'opérer Zack en situation critique mais c'est Will qui utilisant ses talent de secouristes parvient à maintenir en vie le policier en sale état.

Finalement, malgré l'appui de contacts dans les cartels mexicains, les braqueurs sont pris, Danny étant tué, tandis que Will blessé bénéficie de la clémence des policiers en raison des intervention de Camille et Zack en sa faveur...

En conclusion, « Ambulance » déploie un scénario simplissime de film d'action bien bourrin des années 80 mâtiné d'un habillage moderne.

On pense parfois à « Drive » de Refn comme influence et on ne peut enlever à Michael Bay une certaine maestria dans la réalisation tout particulièrement dans la première moitié du film, vraiment haletante.

Mais la fin du film, terriblement mièvre et convenue vient tout gâcher, confirmant l'aspect « charcutier » du cinéma de l'Américain.

« Ambulance » est donc réservé pour moi aux fans d'action pure et dure qui ne s’embarrassent pas de la psychologie des personnages et des clichés à la pelle (un casting white-black-latina des plus politiquement correct).

Bref, un excellent candidat pour le film du dimanche soir de TF1 ?


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