Doggybags, volume 10 (Sztybor, Mojo, Valérie Mangin, Yvan Shavrin, Simon Hutt, Thomas Rouziere)

 

Dans « Doggybags, volume 10 » place à des nouveaux artistes avec Sztybor (scénario) et Yvan Shavrin (dessins), avec une histoire à dormir debout ou Werner un employé de la société Lucky finders chargé de capturer des chats noirs pour les bruler est victime d’une crise de folie d’une vieille femme qui ouvre le feu et tue son collègue avant d’être abattue à son tour.

Appelé sur une autre mission à hauts risques, Werner est le seul survivant de son équipe massacrée par un gang mais malheureusement pour lui, trébuche à son domicile sur une latte d’un escalier qu’il aurait du réparer plus tard et meurt…

Ambiance mafia russe new-yorkaise avec Mojo (scénario) et Simon Hutt (dessins) avec la vendetta de Phalanga, une jeune russe cherchant obstinément les assassins de ses parents en 1954 à Okhotsk.

Doté d’un mystérieux pouvoir rendant ses mains insensibles et quasiment indestructibles, Phalanga décime les gangsters russes avant de se laisser arrêter par l’homme qu’il recherche le général Alexander Kolski.

Croyant avoir étanché sa vengeance en le tuant, il découvre que le général est en réalité un démon de feu qui l’entraine avec lui dans la mort…

Dans la dernière aventure, Valérie Mangin (scénario) et Thomas Rouziere (dessins) exploitent le décor post apocalyptique de Détroit devenue une ville en faillite pour décrire la quête malsaine de John photographe à sensation New-Yorkais, torturant et tuant des enfants des rues pour quelques clichés originaux.

Mais John va payer cher ses crimes et être à son tour attiré dans un piège par les amis d’un enfant tué qui le dépècent et le prennent en photo dans un remake de l’arroseur arrosé.

En conclusion, toujours aussi sombre et violent, « Doggybags, volume 10 » relève pourtant le niveau par rapport au volume précédent en proposant des histoires plus originales : la première incroyablement cynique mais massacré par le graphisme abominable de Shavrin, la seconde classique mais plutôt exotique avec son folklore russo-démoniaque et la troisième la plus aboutie utilisant la déchéance de Detroit, Motor-City pour une plongée dans un univers machiavélique digne des psycho-killers.

Si les scénarios se relèvent, dommage simplement que le graphisme plutôt pauvre voir affreux, ne soit pas tout à fait à la même hauteur !

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