Thor n°605 (Kieron Gillen, Billy Tan)

 

 

Après Hulk, Thor dans « Thor n°605 » de Kieron Gillen (scénario) et Billy Tan (dessins).

Dans ce numéro paru en février 2010, les Asgardiens généreusement hébergés en Latvérie par Fatalis découvrent les véritables intentions du génie du mal qui souhaite en réaliser étudier leur patrimoine génétique pour augmenter les capacités de ses cyborgs.

Alors que les cyborgs affrontent les Asgardiens dans une terrible bataille dans le château, Thor est obligé d’intervenir pour protéger le roi Balder et mettre hors d’état de nuire Fatalis.

Pour créer une diversion, Fatalis leur jette en pâture du haut des murailles le corps de Kelda une divinité laissée pour morte ce qui déchaine la colère du dieu de la foudre.

Habilement Loki retenu prisonnier profite de l’occasion pour offrir ses services pour tenter de faire renaitre Kelda à l’aide de sa magie.

Il demande la restitution de son cœur pour réussir dans son opération, ce que localise Heimdall sans difficulté dans la château de Fatalis.

Thor se propose donc de le récupérer par la force mais il ignore que Fatalis a utilisé la puissance de sa foudre pour alimenter le corps du Destructeur, la machine à tuer les deux qu’il a pu récupéré.

Combinant technologie, magie et maintenant puissance divine, Fatalis entre dans l’armure du Destructeur et annonce la mort prochaine du dieu du tonnerre qu’il estime à présent surclassé.

En conclusion, contrairement aux aventures du Hulk n°602 qui surfe un peu trop sur le acquis du passé, ce  « Thor n°605 » se montre beaucoup plus excitant et créatif en proposant une nouvelle évolution dans les plans de l’ambitieux Fatalis, qui vise à présent de capter les pouvoirs des dieux nordiques pour accéder à un niveau supérieur.

Fatalis apparait ici diaboliquement souverain, tenant bon face à la puissance de Thor puis l’utilisant par une manipulation digne de Loki pour satisfaire ses ambitions personnelles…

Lorsqu’en plus Billy Tan impose un style vif, moderne et puissant qui surclasse celui pesant et figé d’Olivetti, on ne peut donc qu’apprécier ce sympathique numéro du dieu du tonnerre !

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