Doggybags, volume 2 (Ozanam, Run, Kieran, Singelin, Mathieu Bablet)

 

 


Sorti en, 2012 « Doggybags, volume 2 » continue la série de comics gore inaugurée un an auparavant chez Ankama.

Ici, Ozanam (scénario) et Kieran (dessins) brossent une histoire typique de tueur en série américain, avec Elwood un pauvre type du Texas, qui persuadé que les femmes sont des créatures démoniaques envoyées pour coloniser la Terre, se met à tuer à coups de pelle dans sa station service.

Elwood va ensuite trouver son copain Joe Bill, à peu près aussi attardé que lui, qui adhère sans coup férir à son projet dément de tuer des jeunes femmes sexy au hasard de leur folle cavale.

Après le meurtre chaotique de deux auto stoppeur, le duo trouve refuge chez un vieux fermier aussi fou qu’eux qui leur prête assistance.

Joe Bill est tué par une femme policière mais Elwood continue sa folle course avec une femme comme associée qui gagne sa confiance après un sanglant massacre dans une boite de nuit.

Dans la seconde histoire, Run (scénario) et Singelin (dessins) s’attachent à décrire la vie de deux Minutemen appartenant à des milices armées américaines chassant les émigrés clandestins mexicains cherchant traverser la frontière vers les Etats-Unis.

Mais les Minutemen qui se vantent de leur tableau de chasse vont payer le prix fort en retour et finir dévorés par une créature légendaire mexicaine appelée Chupacabra.

Enfin Run toujours lui s’associe avec Mathieu Bablet (dessins) pour une atroce histoire de détournement d’avion par Auburn Calloway, un ancien pilote désireux de se venger après avoir été recalé d’une compagnie aérienne.

Dans ce récit inspiré comme toujours par un histoire vraie, l’homme parvient à blesser grièvement les membres de l’équipage à coups de marteaux et avec un harpon de chasse sous marine, avant d’être maitrisé avec un avion échappant de justesse à la destruction.

En conclusion, après un premier numéro pilote, « Doggybags, volume 2 » lance pour de bon la série avec des histoires bien gores de tueurs en série et de psychopathes dans une Amérique malade de sa propre violence.

Outre la violence, le sexe est également très présent tout particulièrement dans la première histoire quasi pornographique de Ozanam et Kieran.

Difficilement supportable par cette débauche hardcore, ce second volet des Doggybags se fait néanmoins remarquer par son style particulier « Tarantinesque » des scénaristes et des dessinateurs.

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