Doggybags, volume 9 (Run, Hasteda, Philipe Auger, Jebedai, Aurélien Ducoudray)

 

En 2016, l’équipe de Doggybags tient la cadence et sort « Doggybags, volume 9 ».

Majoritairement dédié aux zombies ce neuvième opus reprend une thématique déjà abordée par Run (scénario) et Philippe Auger (dessins) en montrant la création d’un parc d’attraction ou les visiteurs pourraient rejouer des épisodes violents de l’histoire des États-Unis…en éliminant des zombies réduits en captivité.

Rupoch, le directeur de ce Patriot park promène Longhorn un potentiel investisseur texan bedonnant en lui montrant Alamo, Dallas, Guantanamo, Mogadiscio et même le 11 Septembre revisités en massacre de zombies.

Peu à peu, Longhorn oublie sa peur et prend plaisir à tirer sur ses êtres réputés morts qui crient pourtant lorsqu’ils sont touchés.

Lorsque l’homme d’affaires texan liquide Mc Govern, un sénateur devenu zombi qui lui avait barré la route il est alors complètement acquis à la cause de Rupoch et prêt à financer un agrandissement du parc.

Mais leur joie malsaine est de courte durée puisqu’une fois le meurtre exécuté, ils constatent que la situation a complément dérapé dans le parc et que les zombies attaquent les visiteurs pour les contaminer de leurs morsures.

Sur le même thème, Hasteda (scénario) et Jebedai (dessins) racontent l’histoire d’un commando de quatre soldats envoyés secourir des populations civiles encerclés de zombies affamés dans le décor de Fort Alamo.

Les soldats s’infiltrent à travers Patriot park et tuent des zombies malhabiles mais finissent par être submergés sous le nombre après avoir évacué quelques civils dont Longhorn plus vindicatif que jamais contre Rupoch et une jeune fille malheureusement mordue.

Avec Aurélien Ducoudray aux dessins, Run reprend le scénario pour monter encore d’un cran dans une invasion zombie de grande ampleur qui finit par submerger les États-Unis.

Après que ces derniers gardes du corps se soient entretués, Montgomery Kusack le président des USA aux faux airs de Clint Eastwood version Dirty Harry, se retranche plusieurs mois dans un abri atomique ou il tue le temps à coups de jeux vidéos, films, séances de gym et jacuzzi.

Lorsqu’il émerge, Kusack découvre que les Etats-Unis d’Amérique sont devenus les Etats-Unis du Mexique…

Le président mexicain qui trône à la maison blanche tue Kusack qui n’accepte pas la réalité de choses avec le reversement du rapport dominant-dominé…

En conclusion, « Doggybags, volume 9 » est un numéro à réserver pour les fans purs et durs de la zombie-exploitation ce qui est très loin d’être mon cas.

Malgré une qualité graphique des plus correcte, ce sont surtout les scénaristes qui se font plaisir avec des scénarios basiques consistant à exploser un maximum de cranes de ses monstres consommables.

L’exercice tourne pour moi rapidement court et est à classer au rayon « sans aucun intérêt ».

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