Copenhaguen cowboy, saison 1, épisode 6 (Nicolas Winding Refn)

 



Dans « Copenhaguen cowboy, saison 1, épisode 6 » Niklas (Andreas Lyyke Jorgensen) charge Aske (Adam Bouchard) un homme de confiance chasseur d'éliminer un promeneur solitaire dans la foret pour qa sœur Rakel (Lola Corfixen) se repaisse de son cœur.

Miu (Angela Bundanovic) élimine Dusan (Slavko Labovix ) au petit matin sans une once d'émotion.

Comme ce résultat ne suffit pas Chiang (Jason Hendill-Forsell), Miu est alors forcée de l'affronter.

Le combat avec Chiang, également maitre en arts martiaux est aussi violent qu'indécis mais voit Miu tuer son adversaire pour enfin restituer sa fille à Madame Helma (Lili Zhang).

Inquiet pour sa vie après le chaos laissé par Miu, Miroslav (Zlato Buric) consulte un mystique japonais  qui parlant par énigmes lui indique que le seul moyen pour lui de survivre est de faire appel aux « Géants ».

Dans la foret, Miu entourée de ses « sœurs » sorcières télépathes se heurtent à Rakel dont les puissants pouvoirs se manifestent par un cri psychiques paralysant.

En conclusion, « Copenhaguen cowboy, saison 1, épisode 6 » conclue de manière encore plus énigmatique et surprenante un ovni cinématographique.

Avec cette courte série produite sur Netflix, Refn lâche une nouvelle fois la bride à sa créativité sans limite et mélange avec talent les genres : film de gangster d'une violence crue à la « Pusher » glissant progressivement vers le Fantastique, non sans une pincée d'horreur pure et de culture asiatique.

D'aucuns jugeront le mélange indigeste, la série confuse voir incompréhensible, mais ce serait sans compter sans la prestance incroyable des acteurs l’énigmatique Angela Bundanovic, le glaçant Andres Lyyke Jorgensen et toute une galerie de gangsters albano-danois enmenés par Zlato Buric, l'un des plus fidèles acteurs de Refn mais surtout le génie de la réalisation, ultra stylisée.

Mais faites plutot fi de multiples défauts de « Copenhaguen cowboy » et laissez-vous plutot porter par la beauté formelle de la caméra de Refn, véritable esthète du cinéma !

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