Machine head (Deep purple)
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, « Machine head » peut être l’album le plus connu de Deep purple n’avait jamais été chroniqué dans ces colonnes, aussi fallait il en ce jour marquant de la mort de la rock star Lemmy Kilmister, rendre cet hommage au rock 'n' roll.
Deux ans seulement après le choc déjà terrible de « In rock », les Anglais sortent cet album à la pochette psyché-métallique aujourd’hui devenu culte.
En guise d’introduction c’est bel et bien « Highway star » qui vient assommer l’auditeur pour l’écriture d’une nouvelle définition du style hard/heavy, avec tempo rapide, riffs durs et chant agressif et poussées vocales éruptives dans les aigus pour produire ce nouveau son révolutionnaire.
Pour se remettre de l'impact initial, on revient à du plus classique avec un blues chaloupé « Maybe I’m a leo » grandement rehaussé par la voix magique de Ian Guillian puis insuffle une belle dynamique au magnifique « Pictures of home » sur lequel on se régale aussi bien du toucher de Ritchie Blackmore que des effets de claviers de Jon Lord.
Le charme continue d’opérer sur « Never before » titre mineur et un peu étrange combinant mélodie et juste ce qu’il faut d’énergie rock pour ne sombrer dans le mièvre.
Puis Deep purple produit ce qui sera son titre le plus connu, « Smoke on the water » entré dans l’histoire en raison de son célébrissime riff de guitare made sorti des aciéries Blackmore and Co.
En pleine créativité débridée, le groupe se fait plaisir sur « Lazy » virevoltant quasi instrumental de plus de sept minutes sur lequel Guillian ne fait qu’une court mais explosive prestation.
Il est alors temps d’aborder la dernière ligne droite du disque composée de « Space truckin » autre bombe hard rock à la puissance irrésistible faisant écho au « Highway star » introductif.
En conclusion, souvent résumé à tort à l‘unique « Smoke on the water », « Machine head » est un album culte et l’un des meilleurs de hard rock des années 70 qui soient.
Court, homogène et doté d’une belle qualité, il peut aisément se laisser écouter en boucle toute une journée durant.
Derrière le talent incroyable du trio Gillian-Blackmore-Glover se crée un son unique, créatif, brillant mais aussi parfois puissant et agressif.
Plus de quarante ans après sa sortie, « Machine head » demeure une référence musicale phare des années 70 et un monument incontournable pour tout amateur de rock music.
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