Captain-america n°24 (Tom De Falco, Ron Frenz)

 

Sorti en 1999, « Captain-america n°24 » est signé Tom De Falco (scénario) et Ron Frenz (dessins).

Ici le légendaire Vengeur ailé fait irruption face à ses vieux ennemis de l’Hydra pour découvrir que ceux-ci préparent un attentat de grande envergure au quartier des ambassades de New-York.

Arrivé sur place, Captain tombe sur l’affreux mercenaire Crossbones secondé par le redoutable Homme-absorbant.

En infériorité physique Captain utilise Crossbones comme bouclier humain puis affronte Creel en combat singulier.

Le combat est épique face à un adversaire surpuissant se changeant en pierre, métal ou se chargeant d’électricité pure.

Électrocuté après la chute d’un château d’eau, l’Homme absorbant comment tombe dans une feinte en voulant saisir le bouclier de son adversaire et se change en être de chair et de sang ce qui le rend vulnérable à un bon crochet du droit.

Mais Creel écarté, Crossbones reste la véritable menace car amorçant la bombe mortelle.

Après un combat acharné, Crossbones s’échappe en rappelant qu’il est impossible d’arrêter la bombe.

Lorsque l’Homme-absorbant surgit ivre de revanche, Captain parvient à le convaincre qu’il n’est pas un meurtrier de masse et contre toute attente, le super criminel absorbe les propriétés du bouclier pour absorber l’impact de la bombe.

Les deux hommes que tout oppose finissent par se quitter sur un sentiment de respect.

En conclusion, « Captain-america n°24 » est la preuve qu’une histoire simple mais bien relevée peut être terriblement efficace.

Si le trait de Frenz n’est pas le plus élégant, le scénario roule tout seul et montre un excitant face à face entre l’Homme-absorbant et Captain-america, ce dernier compensant son infériorité physique par sa science du close combat.

Le revirement de Creel, brute avec quelques principes, se montre surprenant et démontre plus d’humanité que la crapule Crossbones, prêt à tuer en masse pour un salaire rondelet.

Un très bon Captain-america donc, court et intense.