Cinquante nuances de Grey (Sam Taylor Wood)

 



Sorti en 2015, « Cinquante nuances de Grey » est l’adaptation par Sam Taylor Wood du premier best seller de Erika Leonard Jones.

On suit donc plutôt très fidèlement la mise en image du roman, avec Anastasia Steele (Dakota Johnson) étudiante en lettres en dernière année qui suite au remplacement de Kate (Eloïse Mumford ) sa colocataire malade, interview un jeune et beau milliardaire, Christian Grey (Jamie Dornan).

L’interview trouve beaucoup les deux protagonistes et Grey ne tarde pas à montrer son intérêt pour la maladroite Ana, en se rendant dans le magasin de bricolage où elle travaille le week-end puis en faisant irruption dans sa fête de fin d’examen où il la récupère ivre, malade et l’extirpe des pattes de José (Victor Razuk) un autre étudiant trop entreprenant.

Autoritaire et possessif, Grey séduit Ana en l’emmenant en ballade dans son hélicoptère privé et en lui offrant plusieurs cadeaux : livres de collection, ordinateur portable et même nouvelle voiture flambante neuve.

Mais en contrepartie, il l’informe de ses gouts particuliers en matière de relations sexuelles et lui communique un contrat de dominant à soumis qu’il aimerait qu’elle signe.

Commence alors un jeu de négociations qui ne finira pas réellement, Ana cédant progressivement aux attentes de Christian, qui la ligote et la frappe avant de lui faire l’amour intensément.

Christian s’immisce dans sa vie, se faisant présenter à ses parents dans sa ville natale de Savannah et fait même quelques concessions à ses exigences pour elle.

Pourtant lorsqu’Ana lui demande de pousser le jeu plus loin pour voir jusqu’où il peut aller dans la douleur, elle craque et le quitte…

En conclusion, « Cinquante nuances de Grey » est une adaptation bien fade et édulcorée du roman et ne fait qu’effleurer son sujet.

Les acteurs ont été bien choisi, tout particulièrement Dornan très charismatique et Johnson, bien faite mais plus « girl next’s door » que femme fatale et on suit le déroulé de leur liaison dans un érotisme soft de vidéo clip.

Si le roman m’avait plutôt ennuyé, le film ne relève lui pas grand intérêt et n’est ni plus ni moins qu’un sous-produit hollywoodien utilisant la façade présentable du SM soft comme argument de vente.

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